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Courtage : Planète CSCA sur les rails

mercredi 19 juin 2019
Image de Courtage : Planète CSCA sur les rails

Officiellement né de la fusion entre CSCA et Planète Courtier, « Planète CSCA », le nouveau syndicat unique du courtage d'assurance entre dans son processus électoral. Bertrand de Surmont, l'actuel président de la CSCA, présentera sa candidature pour prendre la tête de la nouvelle organisation représentative de la profession.

Mardi 18 juin, CSCA et Planète Courtier ont signé le traité de fusion des deux syndicats pour donner naissance à « Planète CSCA », une nouvelle organisation unique de représentation du courtage d'assurance. « Il y a quelques années, nous déplorions la scission des organisations professionnelles du courtage. Aujourd’hui, nous sommes réunis pour célébrer leur réunification », lançait pour l'occasion Bertrand de Surmont, président de la CSCA.

Fort d'un nouveau nom et d'une nouvelle identité visuelle, ce syndicat unique compte désormais plus de 2.000 adhérents, soit entre et 15 et 20% du nombre de courtiers - exerçant à titre principal - inscrits à l’Orias et 35.000 des 45.000 collaborateurs de la branche professionnelle. « Notre nouvelle identité visuelle avec ces six flèches de couleurs reflète notre volonté de rassembler et de représenter toutes les typologies de courtiers d’assurance », ajoute Bertrand de Surmont.

Collèges régionaux et catégoriels

Sur le plan opérationnel, le syndicat nouvellement créé doit désormais structurer sa gouvernance qui sera construite autour de 6 collèges catégoriels (grossistes, affinitaires, comparateurs, CGP, courtiers maritime et transport et mandataires d’intermédiaires d’assurance) et 9 collèges régionaux et de proximité. Planète CSCA va donc entrer jusqu'à la fin de l'été dans un processus électoral des comités directeurs des différents collèges, ainsi que des membres du conseil national. Puis en septembre, se tiendront les élections d’un nouveau bureau national et d'un président. « Dans ce contexte et le moment venu, en plein accord et concertation avec Laurent [ndlr : Ouazana – président de Planète Courtier], je présenterai ma candidature pour un nouveau mandat à la tête de Planète CSCA », indique Bertrand de Surmont.

De son côté, Laurent Ouazana a indiqué qu'il ne serait pas candidat à la présidence de la nouvelle organisation. « A titre personnel, si les circonstances permettent sa candidature après le processus électoral, je soutiendrai Bertrand », a tenu à préciser celui qui dirige par ailleurs le groupe Ciprés / Axelliance avant d'ajouter « j’invite tous mes confrères à adhérer à Planète CSCA et à ceux qui le souhaitent et qui le peuvent à candidater dans les collèges régionaux et catégoriels ».

Enjeux réglementaires et autorégulation

Au delà de sa propre gouvernance, les chantiers qui attendent le nouveau syndicat sont importants. « Concernant les évolutions réglementaires comme DDA, RGPD, MIF2 ou PRIIPs, nous allons entrer dans la révision de ces directives et nous savons déjà que les débats seront acharnés », lance Bertrand de Surmont, rappelant au passage les enjeux autour de l’avenir de la branche du courtage et l'importance de la proximité des courtiers comme accompagnateurs des acteurs de l'économie au cœur des territoires.

Surtout, Bertrand de Surmont est revenu sur le projet d'autorégulation dont le calendrier de mise en place a été repoussé par le Conseil Constitutionnel en mai dernier.

« Ce projet nous l’avons soutenu et nous continuerons à le faire dans la mesure ou il restera dans son esprit d’origine, c'est-à-dire l'accompagnement du courtage et l’élévation du niveau de la profession. Ne nous y trompons pas, ce projet aura entre autres vertus de profiter aux courtiers de proximité plutôt qu’aux grandes maisons déjà équipées en matière de compliance et de process réglementaires. Les négociations vont se poursuivre à l’initiative de la DG Trésor et Planète CSCA restera d’une très grande vigilance afin que certaines lignes ne soit pas franchies. Non, autorégulation ne doit pas être synonyme de destruction de nos entreprises. Oui, il nous faut éviter le décrochage des courtiers de proximité et donc leur disparition », prévient ce dernier en conclusion.

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