Gérard Bekerman : "Aéma Groupe a un ADN proche de celui de l'Afer"

Quelques heures après l'annonce du rachat des activités d'Aviva France par Aéma Groupe, Gérard Bekerman, président de l'Afer, réagit auprès de News Assurances Pro.

C'est finalement Aéma Groupe qui reprend les activités d'Aviva France moyennant un chèque de 3,2Mds d'euros. De fait, Aéma Groupe devient le nouveau partenaire de l'Afer, dont les activités étaient portées par Aviva depuis un peu moins de 25 ans. « Il y a chez Aéma Groupe, un ADN proche de celui de l'Afer. Nous pouvons oeuvrer à un progrès mutuel, réagit Gérard Bekerman, président de l'Afer auprès de News Assurances Pro. L'Afer est enfin heureuse après 7 mois d'entrer dans le jeu. Elle est directement concernée. Il en va de l'intérêt fondamental de ses adhérents. Nous formulons le voeu avec ce grand groupe de pouvoir œuvrer dans un esprit mutuel au développement de nos 2 institutions et dans un esprit de dialogue, d'ouverture et de véritable paritarisme ».

Lors de la conférence de presse durant laquelle Gérard Bekerman avait dévoilé le taux de rendement du contrat Afer, le président de l'association avait semblé être particulièrement intéressé par le projet porté par Allianz et Athora. « L'Afer ne peut pas oublier les atouts que présentaient les autres repreneurs. Je pense en particulier à toute l'intelligence de l'actif général apportée par Athora et Apollo, notamment, moins d'OAT et plus de fonds de dettes. Je pense aussi à la finalité de l'épargne qu'apportait l'ambitieux projet d'Eurazeo au bénéfice de l'économie française, notre tissu productif, nos PME. Mais nous ne travaillons pas avec des noms. Nous préférons travailler pour des projets, affirme aujourd'hui, le président de l'association. Une ère nouvelle commence pour l'Afer qu'il va falloir bâtir dans le développement, projeter avec de nouveaux défis : l'économie productive, la French Tech, les sources créatrices d'emploi pour les jeunes. Il faut que les fonds généraux en qui l'Afer à toute confiance donnent satisfaction aux 20 millions de Français qui ont un contrat d'assurance vie. C'est une espérance que nous formulons aujourd'hui avec un partenaire mutualiste avec lequel nous trouverons des affinités. L'avenir nous dira si nos attentes ont pu converger. Le dialogue s'ouvre », conclut Gérard Bekerman.