Mutuelles : L'AGPM et le GMPA vont renforcer leurs liens

Déjà partenaires en distribution, le GMPA et l'AGPM souhaitent franchir une étape supplémentaire en 2019.

Comme révélé par nos confrères de la Lettre de l'Assurance, le GMPA et l'AGPM, deux mutuelles spécialisées dans la couverture des personnels militaires, envisagent de renforcer leur liens. Déjà partenaires au sein de la Fédération Tégo, elles souhaitent fusionner leurs associations souscriptrices.

Dans le magazine dédié à ses sociétaires, le PDG du groupe AGPM livre quelques détails sur les contours du projet. « Nos équipes oeuvrent au quotidien pour créer des synergies entre les deux associations historiques AGPM et GMPA, afin d'offrir davantage de services, de réactivité et de proximité à nos adhérents, quel que soit le canal de contact utilisé. Ainsi, et en toute logique, nous leur proposerons de voter lors des assemblées générales de juin 2019, la poursuite de cet ambitieux projet de rapprochement et la création d’une nouvelle association Tégo qui verra le jour le 1er janvier 2020, fruit de la fusion des associations AGPM et GMPA », écrit Patrice Paulet.

« Il ne s'agit pas de créer des liens de solidarités financières, nous indique un proche du dossier. Les associations AGPM et GMPA vont disparaître pour donner naissance à l'association Tego avec un conseil d'administration unique. Mais les assureurs avec lesquels elles travaillent demeurent indépendants ».

Les associations AGPM et GMPA souscrivent des contrats groupes auprès de leurs assureurs, respectivement AGPM Assurances et AGPM Vie d'un côté et Allianz, Quatrem, et la MAA de l'autre, pour le compte de leurs adhérents.

La gouvernance n'est pas encore arrêtée. Elle sera actée lors des prochaines assemblées générales. Reste que la création de l'association Tego pousse à revoir la dénomination de la fédération Tego qui rassemble, outre l'AGPM et le GMPA, Préfon, la MAA, la MCDef et la MER. « La fédération souhaite poursuivre son élargissement et attirer de nouveaux adhérents. Elle doit donc changer de nom pour éviter que les gens ne se fassent des nœuds au cerveau », poursuit notre source anonyme.