PLFSS 2017 : Et s'ils discutaient sur les clauses de désignation

mercredi 23 novembre 2016
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Le sujet des clauses de co-désignation en prévoyance, débattu à l'occasion du PLFSS 2017, cristallise les passions. Nous avons imaginé une conversation entre leurs défenseurs et leurs opposants. La discussion est évidemment fictive, mais toutes les citations ont bel et bien été prononcées.

Si le débat sur les clauses de désignations ne s'est jamais réellement éteint, la flamme a notamment été ravivée par le rapport Libault remis au ministère de la Santé. Nous avons donc choisi, pour entamer cette conversation fictive de donner la parole à Dominique Libault pour entamer les échanges.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479897099379{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(30,115,190,0.8) !important;*background-color: rgb(30,115,190) !important;border-radius: 2px !important;}"]Dominique Libault Directrice générale de l'EN3S « le risque en prévoyance est différent de celui en santé. Plus long, il exige un niveau de mutualisation plus important de nature à favoriser le recours à la désignation. »[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479901425163{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(252,146,36,0.8) !important;*background-color: rgb(252,146,36) !important;border-radius: 2px !important;}"]Christian Schmidt de la Brélie Directeur général de Klésia "Les propositions du rapport Libault sont de bon sens. (…). Le marché de la prévoyance nécessite une plus grande mutualisation par rapport à certaines branches de TPE qui n'ont par forcément d'interlocuteur vers qui se tourner. Elle évite des décisions unilatérales de l'employeur et protège les salariés. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479895594517{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(30,115,190,0.8) !important;*background-color: rgb(30,115,190) !important;border-radius: 2px !important;}"]Sylvie Langlois Directrice générale de Ciprès Assurances « C’est un argument fallacieux. Les assureurs sont parfaitement capables de couvrir des grands risques. Il suffit de regarder du côté de la RC décennale par exemple. »[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479895796489{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(252,146,36,0.8) !important;*background-color: rgb(252,146,36) !important;border-radius: 2px !important;}"]Bertrand de Surmont Président de la CSCA « L’argument technique récurrent ‘la branche est le meilleur berceau pour mutualiser un risque prévoyance’ est si faible et les risques techniques que cela porte si réels, qu’il n’y a plus beaucoup d’actuaires pour le soutenir. Lorsque l’on sait que 85% des branches ont moins de 10.000 salariés, il devient risible. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479896193197{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(30,115,190,0.8) !important;*background-color: rgb(30,115,190) !important;border-radius: 2px !important;}"]Christian Schmidt de la Brélie Directeur général de Klésia « Lorsque vous êtes un opérateur tenant d'une convention collective vous avez pu constituer des réserves. Cela permet de faire face à un aléa de risque dans les années futures ou à une nouvelle réglementation. En cas d'allongement de la cotisation d'assurance retraite, les indexations en prévoyance peuvent être amorties. »[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479896338162{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(252,146,36,0.8) !important;*background-color: rgb(252,146,36) !important;border-radius: 2px !important;}"]Jacqueline Fraysse Députée gauche, démocrate et républicaine « Ce mécanisme de la mutualisation est donc le seul à pouvoir garantir une prévoyance à un tarif unique, offrant des garanties identiques à tous les salariés d’une même branche. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479896498734{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(30,115,190,0.8) !important;*background-color: rgb(30,115,190) !important;border-radius: 2px !important;}"]Roger Mainguy Président de l'Apac « Nous le craignions, sous couvert d’un principe plutôt vertueux, celui de la mutualisation, les vieux démons sont de retour. »[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479896626785{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(252,146,36,0.8) !important;*background-color: rgb(252,146,36) !important;border-radius: 2px !important;}"]Laurent Ouazana Président de Planète Courtier « Le courtage voit se réduire depuis plusieurs années mais avec constance son champ d’activité sans que la préservation de l’intérêt général n’ait été démontrée »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479896670760{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(30,115,190,0.8) !important;*background-color: rgb(30,115,190) !important;border-radius: 2px !important;}"]Christian Schmidt de la Brélie Directeur général de Klésia « Imaginez la cotisation d'une TPE qui augmente de 1.000% parce qu'un de ses salariés est décédé ou invalide. Il pourrait y avoir un rejet à l'embauche des personnes les plus fragiles. »[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479896790647{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(252,146,36,0.8) !important;*background-color: rgb(252,146,36) !important;border-radius: 2px !important;}"]Jérôme Bonizec Directeur général d'Adéis « La principale menace réside dans le fait que le régime de branche devienne au fil du temps, le ‘fonds de garantie’ des entreprises qui ne trouvent pas à s’assurer à un prix bas sur le marché, notamment du fait de la spécificité de leur effectif salarié. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479896908261{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(30,115,190,0.8) !important;*background-color: rgb(30,115,190) !important;border-radius: 2px !important;}"]Laurent Ouazana Président de Planète Courtier « Il faut que les assureurs jouent le jeu. Plusieurs pistes sont possibles. On pourrait interdire aux assureurs de refuser une entreprise. Une autre voie consisterait à s’appuyer sur l’exemple de la branche du commerce de gros. Une entreprise qui rejoint un organisme recommandé après avoir été résilié par un concurrent subit automatiquement une majoration de cotisation. »[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479900411005{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(252,146,36,0.8) !important;*background-color: rgb(252,146,36) !important;border-radius: 2px !important;}"]David Habib Député socialiste « Nous en venons aux amendements portant articles additionnels après l’article 19. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479901400592{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(30,115,190,0.8) !important;*background-color: rgb(30,115,190) !important;border-radius: 2px !important;}"]Denys Robiliard Député socialiste « Ils prévoient que la branche puisse sélectionner dans le cadre d’un accord collectif au moins deux organismes parmi les institutions de prévoyance, les mutuelles et les compagnies d’assurances. (...) Le pluralisme qui est introduit par cet amendement me paraît dès lors répondre aux exigences constitutionnelles. »[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479900798148{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(252,146,36,0.8) !important;*background-color: rgb(252,146,36) !important;border-radius: 2px !important;}"]Marisol Touraine Ministre de la Santé « Nous savons qu’il y a eu dans le passé des contraintes juridiques fortes. Néanmoins l’objectif me semble devoir être défendu parce que si nous n’avançons pas en termes de mutualisation pour ce qui est de la prévoyance lourde, alors les inégalités entre les différentes prises en charge proposées aux salariés continueront de se creuser. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479900996445{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(30,115,190,0.8) !important;*background-color: rgb(30,115,190) !important;border-radius: 2px !important;}"]Patrick Evrard Président d'Agéa « La conformité de ce texte, sera un vrai sujet lors de son inévitable relecture par le conseil constitutionnel… »[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width="1/2"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/2"][/vc_column][vc_column width="1/2"][vc_column_text css=".vc_custom_1479901412304{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;background-color: rgba(252,146,36,0.8) !important;*background-color: rgb(252,146,36) !important;border-radius: 2px !important;}"]Jean-Noël Cardoux Sénateur Les Républicains « Pour la troisième fois, nous demanderons la suppression de cette clause de désignation qui, nous le rappelons, est une violation évidente de la concurrence en matière assurantielle. Nous saisirons sans doute à nouveau le Conseil constitutionnel si l’Assemblée nationale les rétablissait.  »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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