Groupama a dévoilé ses résultats pour l'année 2014. Son bénéfice net est en recul, mais son résultat opérationnel est en très forte progression.
Le bénéfice net de Groupama a reculé de 9% entre 2013 et 2014 pour s'établir au 31 décembre dernier à 257M d'euros contre 283M d'euros un an plus tôt. Ce sont notamment les moindres plus-values qui ont pesé sur ce bénéfice. Elles étaient de 219M d'euros en 2013, contre 432M d'euros en 2014. Pour autant, le résultat opérationnel a bondi passant de 10M d'euros en 2013 à 129M d'euros en 2014. "C'est la preuve que nos métiers dégagent de la rentabilité technique", a souligné Christian Collin, directeur général délégué de Groupama SA. Une ligne sur le bilan du groupe qui ravit également son directeur général, Thierry Martel
L'année 2014 a ainsi été qualifiée de "bonne facture" avec un chiffre d'affaires de 13,6Mds d'euros resté stable par rapport à 2013. De facture, il en a été question justement en 2014 avec un politique drastique de réduction des frais généraux de 102M d'euros, après 101M d'euros en 2013 et 183M d'euros en 2012. Christian Collin s'est également satisfait du ratio combiné qui est passé sous la barre des 100% à 99% "malgré les événements climatiques, la hausse de la fréquence et du coût moyen en corporel."
Dans le détail, en assurance de biens et responsabilité, Groupama enregistre une croissance de +1,5% de ses revenus, à 7,1 milliards d'euros, "grâce à une politique de souscription et de revalorisations tarifaires ciblées". L'assurance de personne dégage 6,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, en baisse de -1,2%. Elle s'explique par une baisse pilotée de l'activité d'épargne et retraite en euros et de la croissance de la collecte des produits en unités de compte.
Groupama a poursuivi son développement à l'international. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 2,788Mds d'euros en hausse de 7,6%, largement porté par les 11,5% de croissance affichée en Italie, l'un des 11 pays dans lequel est présent l'assureur mutualiste.
Pour 2015, Groupama compte poursuivre sur le développement de la petite collective dans le contexte de l'ANI et de la fin des clauses de désignation. Le groupe compte également porter sa voix sur la question de la gouvernance dans le cadre de Solvabilité II. "Le président a toute légitimité a faire partie des quatre yeux voulus par les autorités européennes", a lancé Thierry Martel. La digitalisation fait également partie des chantiers à venir pour 2015.
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