Résultats 2017 : « Une bonne année au niveau opérationnel » pour SPB
En 2017, SPB affiche un chiffre d'affaires et un résultat courant en hausse. Pour 2018, le courtier spécialiste de l'assurance affinitaire envisage de renouer avec des opérations de croissance externe.
A l'occasion de l'exercice 2017, SPB a dégagé un chiffre d'affaires brut de 285M d'euros, en hausse de 2,6% par rapport à 2016. Le résultat opérationnel s'est quant à lui établi à 4,8M d'euros contre 4,3M d'euros en 2016 en pro forma.
L'activité a été avant tout tirée par le cœur de métier du courtier. « 2017 a été une année durant laquelle nous avons été en accélération sur le courtage, alors que l'activité de service est plutôt restée à un niveau étal », souligne Jean-Marie Guian, président du directoire du groupe. L'ambition pour 2018 est de poursuivre sur cette dynamique pour « équilibrer les deux branches d'activité ». Aujourd'hui, la partie service pèse 60% du chiffre d'affaires de SPB.
Pour y parvenir, SPB compte relancer des opérations de croissance externe. Plusieurs dossiers sont actuellement à l'étude et devraient aboutir d'ici à la fin du premier semestre. « Nous devrions passer d'une implantation dans 12 pays, à 15 à la fin de l'année », indique Jean-Marie Guian, qui évoque l'Allemagne, la France ou encore le Royaume-Uni comme cibles prioritaires. Hors d'Europe, le courtier va ouvrir prochainement une filiale à Hong Kong. « Nous avons choisi Hong Kong plutôt que la Corée-du-Sud comme nous l'avions envisagé en premier lieu, car nous avons fait l'analyse que notre marché se situe plutôt en Chine. Nous disposons déjà d'une clientèle chinoise importante, notamment en assurance voyage », affirme le président du directoire.
Pas d'ouverture du capital en vue pour SPB
En 2017, la part de l'international dans le chiffre d'affaires a d'ailleurs crû de 2 points à 27%. Un temps imaginé, l'ouverture du capital n'est plus d'actualité malgré les objectifs de croissance externe que s'est fixé le groupe. « Nous nous sommes fortement désendettés en 2017 à la faveur de plusieurs cessions de participation, et la dette reste relativement bon marché », commente Jean-Marie Guian.
Le groupe compte par ailleurs améliorer sa rentabilité dans les 2 à 3 années à venir en misant sur l'intelligence artificielle qui doit lui apporter de l'automatisation de ses process et une meilleure analyse des quelque 10 millions d'interactions client réalisées chaque année.
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