Smacl Santé : « Nous ne souhaitions pas disparaître dans la MNT »

La séparation entre Smacl Assurances et Smacl Santé a été actée par les deux acteurs. La marque Smacl Santé disparaîtra.

Smacl Santé sort des comptes combinés avec Smacl Assurances pour entrer dans les comptes combinés avec AG2R La Mondiale. Les deux mutuelles niortaises ont finalement trouvé un terrain d'entente. « Nous sommes tombés d'accord sur une transaction qui prévoit l'abandon de la marque Smacl Santé avant juin 2018 », indique Robert Chiche, président de Smacl Santé qui précise que les termes de l'accord restent confidentiels.

Un nouveau nom dévoilé au printemps 2017

L'accord doit encore être validé par un juge du tribunal de grande instance de Niort et la dissolution de la Sgam être approuvée par l'ACPR. Smacl Santé prévoit par ailleurs de proposer un nouveau nom à l'assemblée générale ordinaire du printemps prochain.

Le rapprochement entre la MNT et Smacl Assurances a accéléré les réflexions entre les deux Smacl. « La Sgam devait évoluer ou disparaître. Nous n'étions pas contre l'idée d'une GAM [structure non-combinante, ndlr]. Mais ce n'était pas le chemin que souhaitait emprunter Smacl Assurances. Nous n'étions pas non plus contre l'idée de rester dans une structure combinante, mais pas en disparaissant au sein de la MNT », détaille Robert Chiche.

A l'assaut des référencements

Il ne restait alors plus que la séparation des deux entités, d'autant que parallèlement, Smacl Santé se rapprochait d'AG2R La Mondiale sous une forme combinante, et à travers la mise en place d'une UGM dédiée à la fonction publique dans laquelle la mutuelle niortaise côtoie la MMJ, la MNSPF et la MHV. L'objectif est clairement de partie à l'assaut des référencements et autres labellisations en santé et en prévoyance prochainement renouvelés pour la fonction publique et les ministères.

« Nous avons une approche stratégique que je crois différente sur la prévoyance. Nous pensons que c'est un risque parfaitement maîtrisable à condition d'une tarification adéquate. Beaucoup d'acteurs ont fait de la sous-tarification pour gagner des parts de marché et s'alertent maintenant du risque technique », conclut Robert Chiche.