Après deux années de négociation, le statut commun pour les 21.000 salariés du groupe Covéa a été adopté. Deux organisations syndicales ont signé les 13 accords sur la table.
Le 1er janvier 2018, les quelque 21.000 salariés du groupe Covéa seront régis par le même statut. La CFDT et l'UNSA, représentant plus de 50% des salariés des entités autour de la table, ont signé les 13 accords qui se substitueront à plusieurs centaines d'accords historiques de Maaf, MMA et GMF.
« Après le pilier juridique ‐la Sgam‐, le pilier économique ‐Covéa Coopérations‐, ce statut commun constitue le 3ème pilier, celui du social, indispensable à l'aboutissement de la construction de l'Entreprise Unique Covéa », déclare Thierry Derez, PDG de Covéa. Ce statut commun s'accompagne d'une unification du système d'information, notamment sur le volet RH. Le groupe compte ainsi réaliser « des économies significatives en ce qui concerne l'administration du personnel grâce à un système d'informations commun, tant en ce qui concerne les bases de données que la gestion de la paie », souligne Michel Gougnard, directeur général ressources humaines et communication interne.
Pour autant, certains syndicats qui avaient appelé à la grève les 9, 18 mai et 8 juin derniers pourraient continuer leur mobilisation. « Nous restons sur notre ligne, à savoir le rétablissement des accords dénoncés et un statut commun basé sur le principe de faveur », confie un syndicaliste.
De son côté, Amaury de Hauteclocque, directeur des affaires sociales de Covéa, assure que « bon nombre des dispositions qu'il s'agisse du temps de travail, de participation, d'intéressement, d'abondement, de protection sociale, de retraite, peuvent être qualifiées de haut de gamme ».
Fort de la concrétisation de cette étape, le groupe vise désormais la mise en place d'une UES, dont l'accord avait été annulé au mois de février dernier par décision de justice. La Sgam espère une mise en place au début de l'année 2018.
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