Cercle LAB : Retour sur le 3e Club Gestion de sinistre [2019/2020]
Le 27 février dernier se tenait le troisième club Gestion de sinistres du Cercle LAB. Parrainé par Claude Sarcia, président du directoire d’Inter Mutuelles Assistance et président du SNSA, épaulé de Karine Lazimi-Chouraqui, présidente de LCK Assurances, cette troisième réunion a été l’occasion pour les participants d’échanger autour des activités de téléassistance et de télésurveillance et de leur avenir.
[gallery type="slideshow" ids="1193633,1193632,1193631,1193630,1193629,1193628,1193627,1193626,1193625,1193624,1193623,1193621"]Après un état de l'art sur la téléassistance en France, plusieurs participants ont noté une évolution du marché, difficilement rentable et jusqu'alors trusté par les collectivités locales pour l'équipement des assurés (notamment via les marché publics). Désormais, les particuliers s'équipent seuls ou via d'autres opérateurs (société d'assistance, opérateurs téléphoniques, etc) et « le dispositif est également mis en avant par les mutuelles dans leurs offres santé, notamment après une hospitalisation », lance un professionnel du secteur.
Si les canaux de distribution de la téléassistance évoluent aussi, chacun autour de la table s'accorde pourtant à dire que seule, l'offre n'a pas d'avenir. « Aujourd'hui, la téléassistance n'est pas très sexy. Elle renvoie souvent à la dépendance et il est impératif de changer notre façon de la vendre. Nous devons promouvoir ce dispositif au-delà des aspects générationnels avec l'aide des nouveaux usages et des nouvelles technologies (smaprtphones, montres connectées, assistants vocaux, etc) et la coupler avec d'autres services », lance une participante.Comme pour la télésurveillance, chacun cherche également comment trouver, via ces dispositifs, le moyen de collecter et d'héberger de la donnée. « Si le sujet de la technologie utilisée est important, celui de la captation des datas est clé », poursuit un membre. L'occasion également d'aborder la question du selfcare, notamment autour des nouveaux dispositifs de télésurveillance. « Cela permet de rajeunir l'image de la téléassistance, grâce aux objets connectés », indique un assisteur présent, avant d'ajouter, « cela nous permet surtout d'y ''plugger'' des services et d'avoir de la fréquence en multipliant les points de contacts avec nos clients ». Enfin, la question de la santé, notamment via la télémédecine, a été abordée durant ce club, avec les limites des dispositifs à distance et l'arrivée de nouveaux entrants qui tentent de prendre des parts de marché.
Comme convenu, vous trouverez également ci-dessous la présentation diffusée durant ce club :« Comment faire d'un sinistre une opportunité commerciale ? », voici le thème de la dernière réunion de ce club auquel vous êtes invités à participer et qui se tiendra le 12 mai 2020. Vos réflexions et analyses, ainsi que les travaux des prochains clubs donneront lieu, comme la saison précédente (voir la première édition du « Badass »), à une publication annuelle présentée du 9 au 11 septembre 2020 à Barcelone à l’occasion du Master-Club.
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