La CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et l’Unsa ont signé l’accord de branche proposé par France Assureurs qui prévoit de revaloriser les salaires minimums dans l'assurance.
Quatre des six organisations syndicales représentatives de la branche de l’assurance ont signé l’accord RMA (rémunérations minimales annuelles). Les négociations ont été tendues entre France Assureurs et les syndicats, ces derniers ayant rejeté en bloc la proposition initiale de l’organisation patronale.
La version définitive du texte proposé par France Assureurs prévoit d’augmenter les planchers de branche de 5% pour les salariés des classes 1 et 2 ; de 3% pour les classes 3 à 5 et de 2% pour les classes 6 et 7. À la différence de l’an dernier, le texte ne prévoit pas de clause de revoyure.
L’accord prévoit par ailleurs que l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance (Oéma) conduise une étude sur les écarts salariaux entre les femmes et les hommes.
L’an dernier, l’accord RMA avait uniquement obtenu le soutien de la CFE-CGC et l’Unsa. Cette année, le texte a été approuvé par quatre organisations syndicales sur six. FO et la CGT se sont abstenues.
Quatre signataires sur six
« La CFDT est parvenue à améliorer des propositions de revalorisation en complet décalage avec le contexte inflationniste actuelle et dont elle ne pouvait se satisfaire pour les salariés. Il lui fallait surtout éviter le scénario d’une année blanche qui aurait été préjudiciable à tous », déclare Thierry Tisserand, secrétaire général de la Fédération CFDT banques et assurances.
« Nous espérons que cet accord RMA servira de source d’inspiration pour étayer les négociations à venir au sein des entreprises de la branche », indique Francky Vincent, président de la fédération assurance CFE-CGC.
« Nous soutenons cet accord car il est en phase avec les augmentations générales moyennes au niveau des entreprises de la branche », déclare Franck Dalloz, représentant Unsa au niveau de la branche.
« Les dernières propositions de France Assureurs concernant les RMA sont légèrement supérieures à celles de l’an passé. Nous ne nous réjouissons pas de ces augmentations qui restent inférieures à l’inflation que nous subissons. Cependant, nous actons dans le marbre la hausse des plus petits salaires. Il nous semble important dans un contexte inflationniste de les sécuriser », déclare pour sa part Virginie Le Pape, présidente du Syndicat national de l’assurance et de l’assistance CFTC.
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