Logo du partenaire
En partenariat avec FM
Partager

Assurance voyage : Mimat surfe sur la vague du Covid

lundi 4 avril 2022
Image de Assurance voyage : Mimat surfe sur la vague du Covid

Mimat, le nouvel acteur de l’assurance voyage, souhaite étendre ses services à l’hôtellerie de luxe tricolore.

En 2020, tandis que les écoles, universités et commerces fermaient leurs portes, le voyage se voyait limité à la promenade masquée du domicile à la supérette. Cela n’a néanmoins pas découragé les trois fondateurs de Mimat, une start-up spécialisée dans l’annulation de voyage, de se lancer.

Distanciation oblige, le courtier mise sur un parcours entièrement digitalisé et un remboursement en moins de 48 heures après présentation d’un justificatif. Avec une approche BtoB et BtoBtoC, la startup démarre dans un premier temps avec les Gîtes de France, son premier partenariat. « Nous avons été portés par un compte principal, de confiance, avec les Gîtes de France. On a réussi à répondre à leurs exigences c’est-à-dire un remboursement rapide et un contrat d’assurance qui a des conditions premium » explique Romain Bonvallet, co-fondateur de Mimat.

En charge également de la gestion des sinistres, Mimat se repose sur Mutuaide, la filiale spécialisée dans l’assistance du groupe Groupama. La startup travaille également avec Seyna en tant que porteur de risque. « Nous avons développé notre plateforme et nous travaillons désormais avec Campings.com et d’autres hôtelleries de plein-air. Ce qui les a convaincu, c’est notre service digitalisé », ajoute Romain Bonvallet.

La tarification diffère entre particuliers et professionnels. En moyenne, Mimat facture 2,7% du montant du séjour lorsque l’assurance est contractée auprès d’un organisme de vacances. Pour les particuliers, la startup se réfère à une grille tarifaire qui varie en fonction du montant du voyage ainsi que de la couverture. Elle débute autour de 4,5% du montant du séjour et peut atteindre jusqu’à 9% environ.

Une ambition tricolore … pour le moment

Toujours focalisé dans l’Hexagone, le courtier ambitionne désormais de se pencher sur l’hôtellerie de luxe. « Nous pourrons dans quelque temps penser à développer d’autres verticales », annonce Romain Bonvallet, sans en dire plus. En attendant, la jeune pousse espère lever des fonds au cours de l’année 2022, sans envisager de devenir assureur.

Contenus suggérés