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Courtage : Comment la profession va devoir se réorganiser

lundi 15 juin 2020
Image de Courtage : Comment la profession va devoir se réorganiser

Dans une note de prospective conduite par l’Institut Intermedius, on apprend que la profession de courtage en assurance a su résister face à la crise du coronavirus. Le think tank met également en lumière la façon dont les courtiers vont devoir réorganiser leur métier.

Dans sa dernière note de perspective baptisée « Les courtiers en assurances, figure de résilience face à la crise du Covid-19 » , Intermedius a analysé comment la profession du courtage a traversé la crise du coronavirus et comment elle a préparé l’après.

Au-delà de la mise en place du télétravail et le recours aux mesures de soutien et d’activité partielle durant le confinement, le think tank créé par la CSCA (devenu Planète CSCA) en 2016 constate que « l’incertitude engendrée par la crise de la COVID-19 révèle la force des relations entre prestataires et clients : la situation peut renforcer les liens, ou mettre en péril les contrats. Les courtiers appartiennent à la première catégorie », peut-on lire dans l’étude conduite par l’économiste Nicolas Bouzou, économiste (Asteres), Constance Perruchot (Asteres), en collaboration avec le cabinet Lobbsonn.

« L’épisode pandémique n’aura pas pour effet de multiplier les contrats d’assurance, selon les courtiers. En revanche, les consommateurs devront apprendre à s’assurer différemment, en fonction de leurs besoins réels […] L’intermédiation en assurances jouera, dans ce temps post-Covid, un rôle central dans la proposition de nouvelles couvertures, adaptées au plus grand nombre », indique la note.

Se repenser pour l’après

Surtout, l’Institut Intermedius met l’accent sur l’approche de la profession face à l’après confinement et comment les courtiers vont devoir repenser leur façon de travailler. « Au-delà de l’aspect financier de la crise, les acteurs de l’assurance seront amenés à repenser la nature de leur métier et de leur rôle au sein de la société. L’effritement de leur image, la poussée de l’opinion sur les problématiques sociétales ou encore la réglementation contraignante sont des facteurs qui accélèrent cette transformation », note l’étude.

Enfin, le think tank explique notamment que la démarche RSE pourrait par exemple constituer une opportunité de repenser et de concevoir la responsabilité des courtiers en assurances et leur rôle dans la société. « La sortie de crise doit être vécue positivement et permettre de construire un modèle plus vertueux, sur le long terme », peut-on lire.

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