Courtage : Diot-Siaci entre au capital de Nasco

jeudi 7 mars 2024

Diot-Siaci annonce qu’il va « investir substantiellement » dans le courtier de (ré)assurance Nasco, très actif au Moyen-Orient. L’opération doit permettre au groupe français de compléter ses activités et ses positions sur la région MENA (Middle East and North Africa).

Depuis plusieurs mois, Diot-Siaci cherchait une cible de choix qui lui permettrait de renforcer significativement ses positions à l'international, notamment au Moyen-Orient. Le géant tricolore du courtage a finalement trouvé sa cible en annonçant « une alliance stratégique » avec Nasco, courtier de (ré)assurance d’origine libanaise. « Diot-Siaci devrait investir substantiellement dans Nasco et participer aux opérations de courtage actuelles du groupe dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (regroupant six Etats arabes), ce qui consolidera la position de Nasco en tant que chef de file du courtage en assurance et réassurance au Moyen-Orient », explique le courtier dans un communiqué.

Cette entrée au capital de Nasco, majoritaire selon nos informations, mais dont les détails ne sont pas communiqués, doit permettre à Diot-Siaci de compléter ses activités et ses positions dans la région MENA. « En parallèle, Nasco France, l’un des principaux courtiers indépendants en réassurance en France, va contribuer fortement à la réalisation des ambitions de réassurance de Diot-Siaci », poursuit le groupe. Côté Nasco, cette alliance doit permettre de soutenir la prochaine phase de croissance du courtier et son développement à l’international.

À l’issue de l’opération – soumise à l’approbation des autorités réglementaires compétentes et qui devrait être bouclée d’ici le milieu de l’année 2024 - Gino Nader, le PDG de Nasco, devrait garder une participation significative dans l'entreprise et conservera ses fonctions. La direction de l’entreprise restera inchangée.

Diot-Siaci, qui enregistrait un chiffre d’affaires à 794M d’euros fin 2022, vise un CA brut de 1,5Md à horizon 2027. Le groupe table sur un taux de croissance annuel organique de son CA de 8%, « tandis que les opérations de M&A contribueraient à hauteur de 400 M€ supplémentaires », indiquait-il en juin dernier.