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Courtage : Un nouveau président pour le groupe Vilavi

vendredi 19 août 2022
Image de Courtage : Un nouveau président pour le groupe Vilavi

Le groupe Vilavi a nommé un nouveau président. Michael Hörr prend la succession de David Guyonnet qui assurait l'intérim depuis le placement en détention de Jacques Bouthier.

Au mois de mai dernier, le désormais ex-président du groupe Vilavi, Jacques Bouthier, était placé en détention provisoire pour des soupçons de viols sur mineures. Quelques semaines plus tard, une enquête financière était également lancée contre l'ancien dirigeant qui avait démissionné de ses fonctions. David Guyonnet, directeur général du courtier, fut alors nommé président du groupe à la fin du printemps dernier.

A compter de ce 19 août, la présidence du groupe Vilavi est désormais assurée par Michael Hörr. David Guyonnet conserve la direction générale, tout comme Amir Messadi. Ils seront respectivement en charge de la direction assurantielle et de la direction technique du courtier.

A 57 ans, la carrière de Michael Hörr est indissociable du géant de l'assurance allemand Allianz. Diplômé de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) et de sciences politiques et de philosophie de l‘université de Constance (Allemagne), il entre en effet dans le groupe en 1996 comme CIO. Il quittera l'assureur en 2021 alors qu'il est directeur courtage. Depuis, il avait pris la présidence de Paragon Formation & Conseil et officiait comme senior advisor indépendant pour Ares & Co ou encore Klarity.

Michael Hörr arrive dans un contexte particulièrement compliqué. Après que l'affaire Jacques Bouthier a éclaté, le groupe a confié un audit indépendant sur le climat social de sa filiale marocaine de Tanger au cabinet Mazars.

"Dans un premier temps, je suis concentré sur deux priorités absolues, confie Michael Hörr à News Assurances Pro. Tout d'abord, il est crucial de rétablir la sérénité pour tous les collaborateurs du groupe qui ont été secoués par cette affaire. A ce sujet, toutes les investigations en cours seront évidemment menées jusqu'au bout. Ensuite, n'oublions pas que le groupe est une entreprise sérieuse reconnue pour sa technicité. Dès lors, mon rôle sera également de rassurer nos partenaires. Ne pénalisons pas la très majorité des 1.800 collaborateurs qui n'ont absolument rien à voir avec cette histoire. Mais je suis confiant. Les assureurs ont la fibre sociale. D'ailleurs le groupe gagne à nouveau des clients".

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