Dette / Grèce : Gerard Andreck déplore la mise à l’écart des mutuelles dans les discussions
Les membres du Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) regrettent de ne pas avoir été associés aux discussions entre la Grèce et ses créanciers privés, a déclaré vendredi le président du Gema, Gérard Andreck, lors d'une conférence de presse.
"Nous ne sommes pas associés, ni correctement informés de l'état des discussions avec les investisseurs privés", a regretté M. Andreck, alors que pourrait être officialisé lundi l'accord d'échange de dette grecque, en négociation depuis huit mois.
"On manifeste une certaine amertume sur le fait que nous n'ayons pas eu la qualité d'écoute et d'échange que nous aurions pu souhaiter", a-t-il ajouté, rappelant qu'un tiers environ des placements des membres du Gema étaient sous forme d'obligations d'Etat.
Pressé de donner des chiffres agrégés d'exposition à la dette grecque pour l'ensemble des membres du Gema, Yannick Bonnet, en charge de l'assurance-vie et de la finance, s'y est refusé.
Parmi les membres du Gema qui ont communiqué, Covéa (Maaf, MMA, GMF) avait fait état d'une exposition nette de 520 millions d'euros, alors que la Macif avait parlé de 58 millions.
M. Andreck a indiqué que "la dette grecque n'aura pas de conséquences dramatiques sur les comptes des mutuelles (du Gema)", car "elles ont pris leurs dispositions".
Avec AFP
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