Jean-Pierre Gay, président de Mutuelles du Soleil, revient sur les raisons qui ont conduit la mutuelle à quitter la FNMF.
A quelques semaines de son assemblée générale, la Mutualité Française voit partir un de ses membres. Comme nous l'annoncions dans nos colonnes, il s’agit de Mutuelles du Soleil, une maison vieille de 170 ans, historiquement implantée dans la région PACA. Le départ interviendra à partir du 1er janvier 2022.
Jean-Pierre Gay, président Mutuelles du Soleil, explique ce départ par une volonté d’indépendance. Il pointe également le coût élevé de la cotisation fédérale et écarte l’idée de rejoindre une autre fédération mutualiste.
« Le Conseil d’Administration de Mutuelles du Soleil a, depuis de nombreuses années manifesté sa volonté de préserver l’indépendance de l’organisme. A cette fin, nous avons décidé de nous doter de l’ensemble des moyens et compétences de nature à garantir le respect de cet objectif, notamment au regard des obligations qui découlent pour nous de l‘application de la directive Solvabilité II. Par suite, dans l’ordre technique aussi bien que juridique, la mutuelle dispose aujourd’hui de l’ensemble des éléments lui permettant de faire face à ses obligations.
En conséquence, il n’est plus nécessaire pour nous de conserver une affiliation à une quelconque fédération. Notre conseil d’administration a donc décidé de s’en affranchir totalement afin d’éviter de faire supporter à nos adhérents des coûts, au demeurant très élevés, correspondant à des services que nous sommes à même de fournir par nos propres moyens. Il convient en effet de souligner que pour nous, l’intérêt de nos adhérents prime sur toute autre considération et qu’aujourd’hui, dans un contexte particulièrement difficile pour l’ensemble des complémentaires santé, la plus grande rigueur de gestion constitue un élément déterminant et primordial de l’ensemble de notre action », déclare Jean-Pierre Gay.
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