Fonction publique hospitalière : Partenariat entre Relyens et MGEN
MGEN s’associe avec Relyens afin de commercialiser une offre collective à destination des établissements hospitaliers, dans le cadre de la réforme de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires.
D’ici 2026, les établissements hospitaliers devront financer au moins 50% de la couverture santé complémentaire de leurs salariés. Cette prise en charge a été précisée dans l’ordonnance du 17 février 2021 sur la réforme de la protection sociale complémentaire de la fonction publique.
Dans le cadre de cette réforme, la MGEN et Relyens réunissent leurs forces pour commercialiser des contrats collectifs en santé prévoyance auprès des établissements hospitaliers. La MGEN est un acteur historique de la protection sociale complémentaire des des agents de la fonction publique d’Etat et un opérateur d’offre de soins (60 établissements de santé). En 2019, la MGEN a lancé une offre individuelle auprès des acteurs hospitaliers. Aujourd'hui, elle couvre 5.500 personnes sur ce segment. Relyens, de son côté, est un spécialiste du risque statutaire et médical. La mutuelle d'assurance est un interlocuteur de référence des établissements de santé sur ces sujets. Dans le secteur de la santé et du social, il couvre 865 établissements en assurance de personnes, soit 140.000 agents, et collecte 64 millions d’euros de primes.
« Nous estimons qu’il y a 1,4 million de personnes à couvrir en santé et prévoyance dans les établissements de santé et médico-sociaux. En fonction d’une certaine projection de prime moyenne, cela représente environ 1 milliard d’euros de volume global de primes. Un bon nombre d’agents sont assurés individuellement, un bon nombre bénéficient du contrat du conjoint. Ce sont donc des marchés de transfert pour une partie », commente Dominique Godet, directeur général de Sham (groupe Relyens).
Dans le cadre de leur partenariat, Relyens et MGEN veulent « contribuer aux réflexions auprès des acteurs publics pour l’application du nouveau régime de la protection sociale complémentaire. Nous avons compris que le 1er janvier 2026 est une date limite. Entre 2022 et 2026, le champ est libre pour construire des expérimentations, avec des questions autour d’un financement dédié, déclare Fabrice Heyriès, directeur général de la MGEN. Nous voulons promouvoir une couverture socle de haut niveau en santé et prévoyance et aboutir à une solution de PSC complète, innovante et solidaire entre toutes les générations ».
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