Generali défend sa structure de gouvernance actuelle : pas de changement avant 2010 !
Le numéro un italien de l'assurance Generali ne remaniera pas sa direction ni sa structure de gouvernance, déclare un de ses administrateurs délégués Giovanni Perissinotto dans un entretien au Corriere della Sera du mardi 8 janvier 2008.
Il a qualifié de "commérages et rien d'autre" les rumeurs selon lesquelles le président du groupe Antoine Bernheim, âgé de 83 ans, partirait avant la fin de son mandat en 2010.
Giovanni Perissinotto réaffirme aussi que le groupe de Trieste dispose de trois milliards d'euros pour investir dans les pays anglophones et notamment aux Etats-Unis.
L'organisation de Generali avec un président et deux administrateurs délégués a été attaquée en fin d'année dernière par le fonds activiste Algebris.
Ce fonds britannique avait demandé à Generali de passer à un président non exécutif et demandé le départ de Bernheim en raison de son âge.
Algebris avait aussi critiqué l'influence du principal actionnaire de Generali, la banque Mediobanca .
"Mediobanca nous a toujours soutenus", déclare Perissinotto au Corriere della Sera. "J'espère qu'il sera possible de continuer à compter sur elle."
Perissinotto a également indiqué qu'il ne pensait pas que Generali soit une cible que pourraient chercher à acquérir des concurrents européens comme Allianz ou Axa.
À voir aussi
Résultats 2023 T3 : Bénéfice en baisse pour Generali
Résultats 2024 T3 : Allianz revoit ses objectifs à la hausse