Sur le marché des grands risques, Allianz GCS avait opéré à un nettoyage de son portefeuille pour une meilleure rentabilité. Le premier semestre, malgré les catastrophes naturelles, porte les premiers fruits de cet effort.
« Nous avons réalisé six premiers mois encourageants. Nous attendons des taux de croissance compris entre 1 et 5% selon les lignes, ce qui représente d'assez bonnes performances » a détaillé Thierry Van Santen directeur général d'Allianz Global Corporate and Specialty France pour présenter le premier semestre de l'assureur spécialisé.
Le premier semestre 2011 est marqué par « une série de catastrophes naturelles que nous n'avions pas vues depuis pas mal d'années » selon Thierry Van Santen, directeur général de la filiale « grands risques » d'Allianz pour la France.
Les inondations en Australie, le séisme en Nouvelle-Zélande, le séisme et le tsunami au Japon notamment, auxquels s'ajoutent les épisodes venteux aux Etats-Unis représentent un poids non négligeable dans les résultats du premier trimestre.
Allianz GCS France a poursuivi en 2010 « un pilotage très sélectif et très focalisé » sur une clientèle bonne gestionnaire de ses risques et aux expositions maîtrisées. « La sinistralité de fréquence a été mieux maîtrisée également » a ajouté Thierry Van Santen. Les résultats commencent donc à se mesurer en 2011. « Nous avons un meilleur profil de portefeuille, tout ce que l'on fait est plus pérenne ».
Selon Allianz, l'impact aura été de 180M pour AGCS Monde sur le seul événement japonais, tandis que le coût global pour le secteur des tornades aux Etats-Unis devrait atteindre 20Mds de dollars. Toujours est-il que pour Thierry Van Santen, cette sinistralité du premier semestre « est un point principal pour piloter le reste de l'année ». « Les événements ont été absorbés par le marché mais il ne faut pas que d'autres surviennent sur la fin de l'année » a-t-il ajouté.
Un marché qui pourrait encore poursuivre le mouvement de concentration et de fusion, notamment chez des acteurs de tailles petites voire moyennes. « C'est un épiphénomène pour nous, nous ne sommes pas sur les mêmes marchés et ce mouvement ne concernera que quelques acteurs ».
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