Inondations : "Une grande partie des sinistres seront réglés dans les deux mois"
Les assureurs ont mis en place des "procédures d'urgence" pour pouvoir dédommager "dans les deux mois" une grande partie des dégâts causés par les intempéries meurtrières en Côte d'Azur et évoquaient lundi la possibilité d'assouplir le dispositif d'indemnisation.
Pour accélérer la prise en compte des dossiers, les compagnies d'assurance ont mis en place des "procédures d'urgence" comme le "renforcement des capacités d'accueil téléphonique et la mobilisation des experts", a indiqué lundi l'Association française de l'assurance (Afa).
"Une grande partie des sinistres seront réglés dans les deux mois qui viennent", a affirmé son président Bernard Spitz à l'AFP. Il a ajouté pouvoir annoncer une "fourchette (des coûts) assez précise, sans doute autour de mercredi ou jeudi". L'organisme, qui regroupe la fédération française des sociétés d'assurances et le Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema), a souhaité, selon lui, "marquer par sa présence la solidarité des assureurs auprès des victimes et de leurs familles".
Ainsi, Bernard Spitz était sur place avec une équipe lundi matin pour s'assurer "de l'efficacité du dispositif" et "veiller à la bonne coordination avec les élus, les pouvoirs publics, les assureurs et les représentants des compagnies".
Après avoir rencontré dimanche le maire de Mandelieu-la-Napoule, il avait notamment rendez-vous lundi matin avec le maire de Cannes avant d'avoir une réunion de travail et de presse à 12H15 à Nice avec le préfet des Alpes-Maritimes.
Mardi, le bureau de l'Association française de l'assurance se réunira pour faire le "bilan de la situation" et "prendre des dispositifs particuliers comme d'étendre la durée de déclaration des assurés", a déclaré à l'AFP M. Spitz.
Ceux-ci doivent normalement déclarer leur sinistre dans les dix jours qui suivent la parution de l'arrêté de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle au Journal officiel. Le président français François Hollande a annoncé que l'état de catastrophe naturelle serait déclaré dès mercredi en Conseil des ministres.
Il s'agit, selon M. Spitz, d'"assouplir les choses" en fonction des remontées d'informations pour "rassurer les assurés" dont des commerçants ou des habitants de pavillons qui ont parfois tout perdu dans la catastrophe. Les intempéries qui ont frappé la Côte d'Azur samedi soir ont fait 17 morts et 4 disparus, toujours recherchés par les secours.
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