Intempéries : La FFA livre un bilan des orages de mai/juin

Entre le 25 mai et le 14 juin, la France a été touchée par une série de violents orages et d'inondations. Ces intempéries représentent une facture de 430M d'euros selon les premières estimations de la FFA.

Pendant trois semaines, orages de grêle et pluies violentes se sont abattues sur la France engendrant plusieurs épisodes d'inondations. « Ces intempéries se sont caractérisées par leur durée, leur étendue géographique et la diversité des dégâts qu’elles ont occasionnés », souligne la FFA dans un communiqué.

Au total, quelque 214.000 déclarations de sinistres ont été enregistrées par les membres de la Fédération concernant cet épisode, pour un coût estimé à 430M d'euros. Les sinistres enregistrés par les assureurs se révèlent de nature très variée : inondations, coulées de boue, dommages électriques, impacts sur les carrosseries ou encore pertes d'exploitation.

Tous ne relèvent pas du régime des catastrophes naturelles, à l'instar des dommages causés par la grêle. Les groupes Covéa et Maif avaient déjà communiqué à titre individuel sur un premier bilan des sinistres qui ont touché leur portefeuille.

Au-delà des dommages sur les biens, la Fédération souligne l'impact des intempéries sur l'agriculture. Plus particulièrement, plusieurs milliers d'hectares de vignes ont été détruits par les orages de grêle. Les cultures de colza, blé et orge ont quant à elle été affectées par des excès d'eau consécutifs aux pluies torrentielles.

« Cet épisode climatique de forte intensité fait suite à un début d’année marqué par les tempêtes et les inondations. Les assureurs sont pleinement mobilisés dans les territoires pour évaluer les dégâts et accompagner leurs assurés dans la reprise de leur activité professionnelle comme dans la remise en état de leurs biens personnels. La profession travaille actuellement avec le gouvernement à une modernisation du régime des catastrophes naturelles qui permettra de développer la culture de la prévention, de généraliser la prise en charge des frais de relogement, de simplifier le mode de fonctionnement des franchises pour les particuliers et de les plafonner pour les professionnels. Ces propositions devraient être finalisées d’ici la fin de l’année », déclare Bernard Spitz, président de la FFA, dans un communiqué.