Jean-Marc Raby, directeur général de la Macif, présente le plan stratégique à horizon 2015 de l'assureur mutualiste. Croissance, finances et mutli-équipement des sociétaires sont les points forts des ambitions du groupe.
Pouvez-vous revenir sur les grandes lignes de votre plan stratégique 2015 ? Le plan 2015 fixe nos grandes orientations pour les trois ans à venir. Pour ce plan nous nous basons sur notre atout fondamental, nos 5M de sociétaires qui nous font confiance et qui adhèrent à nos valeurs. Notre plan à moyen terme s'appuie sur trois éléments : la croissance, l'assise économique et le renforcement des alliances. En ce qui concerne la croissance, nos sociétaires sont en moyenne équiper de trois contrats. Nous allons essayer de renforcer cette offre en les équipant en moyenne de quatre ou cinq contrats. Pour ce qui est de l'assise économique nous visons les 7Mds d'euros d'encaissements en 2015. Nous voulons aussi renforcer la solvabilité avec une couverture de la marge à 150% par les fonds propres durs.
Et pour les alliances ? Nous allons optimiser ce que nous avons déjà commencé avec Sferen. Des chantiers importants vont se lancer en 2013 sur la réparation et d'autres s'ouvriront par la suite, avec BPCEA par exemple, qui est un partenariat important qui valorise notre savoir-faire. Enfin, nos espoirs se fondent sur AG2R car depuis un an nous avons deux chantiers lancés sur les assurance de personne en collectif et la création d'une plateforme pour les professionnels de santé et les assurés.
En ce qui concerne la rentabilité, allez-vous faire des efforts sur les frais généraux ? La Macif est un groupe mutualiste mais c'est aussi une entreprise qui doit veiller à ce que ses dépenses soient conformes à ses ressources. Les frais généraux ne doivent pas évoluer plus vite que le chiffre d'affaires. Il faut également que nous ayons une utilisation optimum de nos ressources. Dans le futur, nous voulons veiller à ce que les ressources soient au maximum tournées vers le service aux sociétaires, avec un renforcement dans les années qui viennent des effectifs commerciaux.
Vous évoquez un recentrage sur trois métiers. Comment cela va se concrétiser en interne ? Nous allons cibler nos métiers sur trois pôles, celui de l'IARD, de la santé et de la prévoyance et de l'assurance vie et la banque. Ce changement devrait nous aider à mieux organiser notre métier et notre offre globale. En ce qui concerne la régionalisation, cette distribution aidera à avoir une meilleure synergie au niveau de l'offre produit.
Vous avez parler de l'importance du contact client, vous avez une idée de l'investissement que cela va vous demander ? Le contact client ainsi que les services sont notre priorité. Il y aura évidemment un investissement pour l'avenir. Nous ne négligerons aucun contact avec les sociétaires. Nous avons la chance qu'ils nous sollicitent beaucoup et nous répondrons à toutes les sollicitations.
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