Kenko : Quand le salarié adapte sa complémentaire santé
Kenko annonce une nouvelle levée de fonds auprès de business angels comme Guillaume Sarkozy. Le courtier cible des PME et ETI avec une complémentaire santé que le salarié peut adapter en fonction de ses besoins.
Créé en 2022, Kenko est un néo-courtier positionné dans la couverture de protection sociale collective à destination des PME et ETI. La start-up annonce le 15 juillet un nouveau tour de table de 1,2 million d’euros qui vient compléter sa levée de fonds initiale de 1,3 millions d’euros. Cette opération doit permettre à la jeune entreprise de « soutenir sa croissance rapide » et d’intégrer de nouveaux services santé.
Parmi ses investisseurs, Guillaume Sarkozy, ancien directeur général délégué de Malakoff Méderic (renommé Malakoff Humanis). Ou encore les business angels Antoine Moreau et Frédéric Montagnon. Parmi les actionnaires de la première heure figure également Éric Mignot, CEO et co-fondateur de +Simple.
150 entreprises clientes
À date, Kenko revendique un portefeuille de 10.000 personnes et 150 entreprises clientes. En plus de proposer des interfaces digitales pour les assurés et les DRH, l’originalité de Kenko réside dans la capacité pour le salarié d’adapter sa couverture santé. Ce dernier peut choisir d’améliorer une des garanties selon ses besoins et changer tous les ans. Au choix, il peut opter pour le pack médecine (consultations), optique ou dentaire. Il pourra ainsi obtenir un remboursement jusqu’à 40% supérieur sur une des trois garanties. « Kenko offre un niveau de flexibilité en plus pour le salarié, qui devient ainsi acteur de sa propre couverture », commente Arthur Maximin, co-fondateur et CEO de Kenko. Le contrat collectif, packs compris, demeure une offre « responsable ».
L’équipe de Kenko (15 personnes) fournit la plateforme et commercialise les contrats. Le courtier travaille avec plusieurs porteurs de risques (Uniprévoyance, Axa, Gan, Generali, Seyna). En ce qui concerne la gestion des prestations, la jeune pousse travaille avec NoveoCare. Le courtier est en mesure de couvrir des entreprises de tout type de secteur, mais cible en priorité la convention collective Syntec. Et propose, en plus de l'assurance santé, une couverture prévoyance sur-mesure en partenariat avec plusieurs porteurs de risques.
« Nous souhaitons nous développer davantage auprès des grandes PME de 200 à 2000 salariés. Les outils de Kenko représentent une proposition de valeur intéressante pour ce type d’entreprises qui ne sont pas encore équipés d’outils digitaux pour la gestion de leur mutuelle. Nous souhaitons accompagner les 80.0000 PME et 5000 ETI françaises et leurs 8 millions de salariés. 98% du marché est aujourd’hui couvert par des assureurs et courtiers traditionnels. Le potentiel de développement pour de nouveaux acteurs comme Kenko est donc immense », déclare Arthur Maxilien, CEO et co-fondateur.
Une offre de services en évolution
Kenko souhaite déployer une offre de services en complément de celle des porteurs de risques. Aujourd’hui, elle offre l’accès à Mapatho, plateforme de patients qui facilité le parcours de soins des personnes atteintes de maladies chroniques. Elle travaille également avec Happytal, conciergerie en milieu hospitalier. Kenko travaillé à l’extension de son offre de services. Elle devrait prochainement intégrer un service d’accompagnement en santé mentale. Et un deuxième sur l’accès aux soins au travail. Les deux en inclusion et financés par Kenko.
À la tête de la jeune entreprise, il y a trois co-fondateurs : Arthur Maximin, son père Philippe Maximin et Xavier Hermand. Philippe Maximin a travaillé pendant plus de 20 ans dans le secteur de l’assurance. Il a débuté comme inspecteur aux AGF dans les années quatre-vingt-dix. Par la suite, il a exercé chez Diot comme directeur des assurances de personnes. Philippe Maximin a également été membre du comex de Gras Savoye (aujourd’hui WTW). Arthur Maximin a travaillé dans le conseil et la cybersécurité, tandis que Xavier Hermand, actuellement CTO de Kenko, a exercé comme consultant big data pour plusieurs entités comme EDF, Adaltas ou la Direction générale des finances publiques.
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