Les catastrophes naturelles devraient coûter plus de 700M d'euros à la Maif en 2022, chiffre Yves Pellicier.
Pour sa première conférence de presse en qualité de président du groupe mutualiste, Yves Pellicier n’est pas passé par quatre chemins : « les catastrophes naturelles vont coûter plus de 700M d’euros à la Maif en 2022 », a-t-il déclaré. Un chiffre non négligeable, alors que France Assureurs estime le total des sinistres climatiques (hors sécheresse) sur les huit premiers mois de l’année à 5,2Mds d’euros. La sécheresse devrait, elle, coûter entre 1,6 et 2,4Mds d’euros en 2022.
« Pour le moment, ce poids est supportable. Pour autant, l’accélération des changements climatiques va complexifier la donne », a averti le président, faisant appel à la mutualisation des risques. Si l’année n’est pas encore terminée, la sinistralité liée aux catastrophes naturelles est « deux fois plus importante que celle constatée ces dernières années pour la Maif », a expliqué l’ancien professeur en sciences de l’ingénieur. 2022 sera par ailleurs une « année record en termes de sociétaires », a-t-il poursuivi. Forte de constat, la mutuelle estime avoir le crédit nécessaire auprès de l’Etat pour mener des actions, ADN du groupe à mission, notamment en faveur du climat.
Début 2023, la Maif doit dévoiler sa nouvelle feuille de route, placée sous le signe de la continuité. En attendant, un autre rendez-vous est fortement attendu par les épargnants : celui des taux de rémunération des fonds en euros qui devrait intervenir en janvier.
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