Les jeunes enseignants sont aussi regardants sur les tarifs que sur les garanties proposées par un contrat d'assurance.
La Maif rend public un sondage dans lequel elle s'intéresse plus particulièrement aux jeunes enseignants, une cible importante pour la mutuelle niortaise (lien résultats et vidéo). Elle a, pour cette cible, développée des produits et surtout des gammes de tarifs avec des réductions appliquées en cas de multidétention.
Selon l'étude réalisée par Opinion Way*, "53% des enseignants déclarent accorder davantage d'importance au niveau de protection de leurs assurances qu'à leur coût". Une bonne nouvelle pour les assureurs qui évitent le dumping tarifaire et se concentrent sur les garanties. Mais cette vérité compte plus pour l'assurance auto/moto que pour l'assurance habitation. Dans le détail de l'enquête, la MRH est plus partagée. 49% des répondants accordent de l'importance à la couverture, tandis que 48% se concentrent sur le coût. En assurance auto/moto, 61% se soucient avant tout du niveau de protection.
Autre constat du sondage, l'assurance professionnelle, dans un milieu qui n'y est pas forcément familiarisé, est souscrite en fonction... du coût. "L'assurance professionnelle et l'assurance de ses biens de valeur sont plus choisies sur la base de leur coût que sur la base du niveau de protection qu'elles procurent" explique le communiqué de la Maif, qui tire un profil plus général : les hommes, les moins de 30 ans et les enseignants en ZEP sont plus sensibles au coût qu'aux garanties.
*Sondage réalisé en ligne du 3 au 29 juillet 2013 auprès d’un échantillon représentatif de 499 enseignants du public de moins de 35 ans, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge et de niveau d’enseignement.
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