Après la Mutualité Française, le CTIP, la FFA et la Fnim, c’est au tour de la fédération de petites et moyennes mutuelles de s’opposer à l’augmentation de la fiscalité des complémentaires santé. Le gouvernement a annoncé le 3 septembre aux représentants des organismes complémentaires son projet d’augmenter la fiscalité des organismes complémentaires. L’objectif du gouvernement est de collecter 1,5 milliards d’euros en deux temps : 1 milliard en 2021 et 500 millions en 2022. Cette surtaxe correspond aux dépenses non effectuées par les organismes complémentaires pendant le confinement, estimées à 2,2 milliards d’euros en 2020, selon le ministère des Solidarités et de la santé.
La FDPM mettra « tout en œuvre pour que l'inscription en LFSS 2021 d'une « contribution de solidarité exceptionnelle » n'aboutisse ». La fédération écrit que cette surtaxe renchérit le coût de l’accès aux soins de nos con citoyens et qu’ « il n’appartient pas au gouvernement de s’immiscer dans la politique tarifaire des organismes mutualistes ».
Selon la FDPM, le projet du gouvernement consiste à « majorer de 2,6% le forfait médecin traitant passant ainsi de 0,8% à 3,4% du montant des cotisations encaissées. Avec une Taxe de Solidarité Additionnelle (TSA) de 13,27%, c'est au total la fiscalité des contrats santé qui est portée de 14,07% à 16,67% ». La fédération pointe la « pérennisation du forfait médecin traitant qui devait cesser en 2021 ».
La fédération présidée par Jean-Louis Span, est très critique envers la Mutualité Française : « La FDPM demande également à la FNMF de cesser d'être seulement « au regret d'une telle décision de taxer les complémentaires ». L'ensemble du monde mutualiste ne peut comprendre la mollesse de cette position. Que la FFA soutienne cette initiative à la demande du MEDEF, grand gagnant du plan de soutien et de relance de notre économie, cela peut se comprendre, mais la Mutualité doit rester sur ses valeurs fondamentales ».
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