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L’opération d’assurance est basée sur la confiance réciproque entre l’assureur et l’assuré. On dit souvent que l’information y est asymétrique. En effet, l’acceptation d’un risque et sa tarification sont en majorité basées sur les déclarations du client et l’indemnisation va en grande partie dépendre des pertes qui auront été déclarées par lui.
On comprend que si les déclarations sont biaisées (exagération des existants, minoration des risques, faux événements,…) l’assureur est en position de régler des sommes qu’il n’aurait pas du et qui n’ont pas été tarifées à leur juste niveau, entraînant ainsi un déficit technique qui lui est préjudiciable dans un premier temps mais qui nuira dans un second temps à la mutualité des assurés.
Si ces actes répréhensibles par la Loi sont au quotidien le fait d’assurés isolés, il existe aussi des fraudes organisées souvent plus difficiles à enrayer.
Cependant, cette pratique frauduleuse ne concerne pas que les assurés. Les différentes parties intervenant au contrat peuvent être impliquées : intermédiaires, prestataires,…
De tout temps, les assureurs ont du lutter contre la fraude à l’assurance, et pas toujours avec le soutien de l’opinion publique. En effet, l’idée que frauder l’assurance, comme le fisc, est un sport national plutôt sympathique, reste assez largement ancrée.
Cela explique en partie les processus mis en place qui, à l’heure du « customer centric », paraissent aujourd’hui plutôt déplacés.
Mais heureusement, les avancées technologiques et leurs usages ouvrent la porte à de nouvelles façons d’identifier et traquer les fraudeurs avec, en corollaire on l’espère, un assouplissement des procédures pour la grande majorité des clients de bonne foi.
On fait le point le 5 avril au CercleLab ?
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