Outre-Mer : Le gouvernement crée un délégué interministériel aux risques majeurs
Un décret publié au journal officiel daté du 25 avril institue un délégué interministériel aux risques majeurs outre-mer. L'une de ses missions sera d'améliorer le taux de pénétration de l'assurance dans les territoires ultra-marins.
18 mois après le passage d'Irma sur les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy, le gouvernement a décidé de créer le poste de délégué interministériel aux risques majeurs outre-mer. Le décret publié jeudi 25 avril signe par ailleurs la suppression de la fonction de délégué interministériel pour la reconstruction des îles de Saint-Barthélémy et Saint-Martin. « Après une première phase qui nécessitait un délégué interministériel pour définir, animer et coordonner cette politique de reconstruction, s'ouvre une nouvelle phase où le relais doit être pris par chaque ministère compétent pour poursuivre sur le long terme la reconstruction des deux îles. Il a donc été décidé de supprimer la fonction de délégué interministériel tout en conservant le comité interministériel pour la reconstruction », justifie le décret.
Placé sous l'autorité du ministre chargé de l'environnement, le nouveau délégué interministériel aura la charge d'animer et de coordonner les politiques « d'acquisition des connaissances et de prévention des risques majeurs spécifiques aux collectivités ultra-marines ». Plus précisément, il devra mener des actions de renforcement des capacités d'alerte et d'informations des populations et veiller à l'avancement « d'un diagnostic des outils à développer pour permettre un retour rapide à la normale après une crise, incluant le cas échéant des adaptations du droit du travail, du droit des marchés publics et du droit des déchets ».
Il est également chargé de mettre en place des outils pour accroître le taux de pénétration des assurances outre-mer. Ce dernier dépasse à peine les 50% quand il atteint plus de 98% en France métropolitaine.
À voir aussi
Pnacc : Agéa déplore l’absence de prévention individuelle
Risques climatiques : Les coûts des Cat Nat baisse en 2024 (Munich Re)