Prévoyance : Verlingue constate une baisse de l’absentéisme

INFOGRAPHIES - Au premier semestre 2023, l’absentéisme est en baisse, par rapport au premier semestre 2022 mais reste supérieur à celui de 2019. Pour la fin de l’année, Verlingue anticipe un atterrissage à un niveau supérieur à 2021.

Après une année 2022 record avec un taux d’absentéisme de 6,2%, le taux d’absentéisme dans les entreprises recule légèrement, selon un baromètre de Verlingue. Au cours du premier trimestre 2023, il s'élève à 5,7%, en baisse de 16% par rapport au premier semestre 2022. Il reste cependant supérieur à celui du premier semestre 2021 (+1%) et du premier semestre 2019 (+16%).

La durée moyenne augmente

Verlingue s’attend à un retour d’une saisonnalité pré-covid du phénomène de l'absentéisme, mais avec un niveau supérieur. Selon ses projections, en 2023 le taux oscillera entre 5,8% et 6,1%. Il devrait donc rester très élevé mais inférieur à celui de 2022.

En matière d’exposition, 30% des salariés ont été en arrêt au moins 1 jour, en baisse de 30% par rapport au premier semestre 2022. En revanche, les assureurs seront davantage mis à contribution puisque les arrêts sont plus graves. La durée moyenne d'arrêt atteint 19,2 jours, en hausse de 20%.

Plus d'arrêts courts chez les jeunes

Le phénomène de l’absentéisme s’est transformé par rapport à 2019, notamment chez les jeunes. Ainsi, ces derniers sont plus représentés qu’auparavant à la fois sur les arrêts courts et les arrêts de très longue durée.

Sur les arrêts courts, près de 22% des jeunes de moins de 25 ans ont été en arrêt de 1 à 3 jours, soit une augmentation de 12% par rapport à 2019. La durée des arrêts longs de plus de trois mois augmente également chez les jeunes, avec une hausse de 4,6 jours d’arrêt par rapport à 2019.

Verlingue constate par ailleurs que « l’absentéisme des cadres er managers croit plus vite que la moyenne ». Ainsi, le taux d’absentéisme des cadres atteint 2,6%, en augmentation de 22% par rapport à 2019.