Réforme des retraites : Agéa prend position sur le dispositif

Au sortir de son assemblée générale de cet été, Agéa (la fédération nationale des syndicats d'agents généraux d’assurance) réaffirme son soutien au dispositif du régime universel des retraites et au projet de loi Pacte.

Dans un communiqué, Agéa se dit favorable au mouvement de fusion des régimes de retraites, tout en restant attentive à sa phase de mise en œuvre. Grâce à leur propre caisse de retraite, la Cavamac (Caisse d'allocation vieillesse des agents généraux) et à un régime de retraite spécifique, les agents généraux sont aujourd'hui près de 12.000 cotisants pour plus de 37.000 allocataires. « Le projet du Gouvernement de créer un régime de retraite universel est cohérent et intéressant. Les particularités des différents régimes (cadre, non-cadre, indépendants, régimes spéciaux…) ne sont plus comprises par les français et sont surtout un obstacle aux changements de situations professionnelles », indique dans un communiqué Laurent Boulangeat, président-adjoint d'Agéa en charge des questions de protection sociale.

Cap sur l'épargne retraite

En parallèle, le fédération des syndicats d'agents se réjouit des mesures gouvernementales autour du projet de loi Pacte et plus particulièrement sur le développement et l'assouplissement du fonctionnement de l'épargne retraite.

« La simplification des dispositifs et des règles, notamment la possibilité de transférer l’épargne d’un produit à un autre (Perp individuel, Perco collectif, contrats Madelin...) quel que soit le statut professionnel du particulier, peut favoriser un mouvement de souscription chez les consommateurs », indique Agéa qui se dit favorable à la mise en place d’une option «Rente/Capital» peut contribuer à rassurer l’épargnant lors de l’ouverture d’un des supports.

« Pour favoriser la sortie en rente, qui reste la plus adéquate face aux besoins de la retraite, nous proposons d’exonérer de charges sociales les TNS (Travailleurs Non Salariés), sur les cotisations versées pour la retraite, avec en contrepartie une obligation de sortie en rente. Cela permettrait une équité et une uniformité avec les autres statuts », conclut Laurent Boulangeat.