Risque climatique : Première préoccupation dans le monde selon Axa

INFOGRAPHIES - Selon le Future Risks Report 2022 publié par Axa, le changement climatique devient pour la première fois dans le monde entier la première préoccupation des experts du risque. Derrière, les menaces géopolitiques et les risques cyber tiennent également une place prépondérante dans les angoisses de la population.

Comme en 2021, le changement climatique demeure la première préoccupation des experts du risque, selon la dernier Futur Risks Report, rendu chaque année par Axa. Dans son édition 2022, menée avec l’institut Ipsos auprès de 4 500 experts du risque et 20 000 particuliers dans 15 pays, le rapport de l’assureur établit un Top 10 mondial des risques émergents (voir infographie ci-dessous)

« Ce panorama 2022 est particulièrement anxiogène avec des risques renforcés et de nouveaux risques, commente Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos. C’est la première apparition des risques géopolitiques dans le classement des experts du risque qui continuent également d’alerter sur les menaces cyber. De son côté, la population établit les cinq mêmes premiers risques que les experts, mais dans le désordre », ajoute-t-il.

Partenariat public-privé

Pour la première fois depuis le lancement de ce rapport, le risque climatique arrive surtout en tête des préoccupations des experts de toutes les zones géographiques mondiales (Amérique, Europe, Afrique, Asie Pacifique et Moyen-Orient) sollicitées. « Nous remarquons que chaque année, des éléments permanents comme les risques climatiques, cyber ou géopolitiques remontent en tête de notre rapport, commente de son coté, Frédéric de Courtois, directeur général adjoint du groupe Axa et membre du codir. La bonne nouvelle, c’est que le risque climatique est aujourd’hui largement identifié comme un risque important, y compris par la population américaine », explique-t-il.

Cette édition 2022 met également en exergue le fait que le sentiment de vulnérabilité de la population se maintient à un très haut niveau, et se renforce même sur certains risques comme le changement climatique et la crise énergétique.

Par ailleurs, la confiance envers les institutions pour trouver des solutions se dégrade, « ce qui est paradoxale car jamais les Etats et les entreprises privées n’ont autant fait ces trois dernières années pour les populations, notamment sur les risques pandémiques », poursuit Frédéric de Courtois. Et ce dernier d’ajouter que devant cette défiance, « les sociétés d‘assurance en général et Axa en particulier ont l’intention de continuer à couvrir ces risques, qui requièrent une coopération internationale entre pouvoirs publics et sociétés privées du fait de la globalisation ».

En guise de conclusion, le DGA du groupe Axa est également revenu sur l’importance de la mise en place de plans de prévention, là encore via des partenariats publics/privés pour faire face à la majorité des risques identifiés dans ce rapport.