Santé : Cegedim s’associe à Malakoff Humanis, Vyv et Pro BTP
Dans le cadre d’un partenariat industriel, Cegedim Santé a réalisé une augmentation de capital auprès de Malakoff Humanis, le groupe Vyv et Pro BTP.
Après deux mois de négociations, le protocole d’investissement est signé. Malakoff Humanis, le groupe Vyv et Pro BTP ont injecté 65 millions d’euros dans Cegedim Santé. Ensemble, ils détiennent désormais 18% du capital de ce dernier. Grâce à cette augmentation de capital, Cegedim Santé affiche désormais une valorisation de 360,9 millions d’euros, d’après un communiqué, et envisage de recruter 500 personnes dans les prochaines années.
Cegedim Santé s'était jusqu’à présent principalement positionné comme éditeur de logiciels à destination des professionnels de santé. L’entrée des trois mastodontes de la protection sociale complémentaire à son capital va lui permettre d’accélérer le déploiement de ses solutions auprès d’un grand nombre de patients.
Un marché de 25 millions de patients
En effet, Malakoff Humanis, Vyv et ProBTP couvrent à eux trois 25 millions de personnes et « vont permettre à Cegedim Santé d’accélérer le déploiement de la téléconsultation, la prise de rendez-vous en ligne, l’échange de documents et bientôt des services autour de la prévoyance, explique Jean-Baptiste Gamblin, directeur général de Cegedim Santé. Pour les mutuelles et groupes de protection sociale, l’enjeu est de sortir du corner du remboursement des soins pour aller vers une logique servicielle en adoptant une attitude proactive dans le parcours de soins ».
Par ailleurs, Cegedim Santé fait l’acquisition de la société MesDocteurs, détenue par le groupe Vyv et qui propose des téléconsultations sans interruption 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Au-delà de l’opération financière, il s’agit d’un partenariat industriel dont l’objectif est de travailler ensemble afin de devenir un acteur incontournable du parcours de soins. « Dans le domaine de la prévoyance, il y a des choses à faire sur le retour à domicile des patients, l’orientation en amont d’une hospitalisation. Il faut que l’on mette en place une stratégie pour coordonner l’ensemble des services », commente Jean-Baptiste Gamblin.
« Le marché tend à se concentrer du côté des éditeurs de logiciels. Cette augmentation de capital va nous permettre d’avoir un impact sur la croissance externe, d’élargir notre base de professionnels de santé, d’aller vers de nouveaux marchés sur certaines spécialités ou structures où nous sommes peu présents aujourd'hui et enfin d’acquérir des compétences technologiques pour compléter notre offre », commente Jean-Baptiste Gamblin.
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