Avec près de 20% de son chiffre d'affaires réalisés par le direct et les partenariats en France, Hiscox veut encore faire croître cette activité. Pour ce faire, l'assureur s'appuie sur tout un écosystème web et de nouveaux produits pour lui permettre d'élargir sa cible de clientèle.
En plus des partenariats qu'il noue en France avec plusieurs mutuelles d'assurance (Matmut, Maaf, ou Macif) et groupes bancaires (Crédit Agricole, LCL), Hiscox réalise avec son activité directe près de 20% de ses 100M d'euros de chiffre d'affaires annuel (les 80% restants sont réalisés via la courtage). « Cette dernière est en pleine accélération et nous visons à ce qu'elle représente 30 à 50% du CA de la compagnie à horizon 2025 », indique Benjamin Barès, directeur de la distribution direct et partenariats chez Hiscox France.
Avec une activité e-commerce qui compte aujourd'hui près de 20.000 clients (avec un ou plusieurs contrats en portefeuille), Hiscox France cible essentiellement les petites entreprises et les professionnels, (hors agriculture, construction, métiers du bâtiment ou médical) et enregistre au global 60.000 contrats pros, tous canaux confondus, et 18.000 contrats particuliers. « Nous avons construit un écosystème web performant (site e-commerce, blog assurance profiler, outil divers) et allons continuer à le développer comme un lab, de façon vertueuse, au profit du courtage également. Nos tests sur des cibles TPE nous conduisent à élargir notre appétit de souscription au profit du courtage par la suite », indique Benjamin Barès avant d’enchaîner, « la prochaine étape pour nous constitue à apprendre à passer d’une logique produit à une logique besoin, en proposant des solutions sur-mesure et profilées aux prospects qui nous sollicitent ».
Acquisitions et acquisitions...
En terme d'acquisition, Hiscox s'est fixé comme objectif principal d'attirer le plus de clients possible sur son site internet qui enregistre aujourd'hui 350.000 visites / an. « Nous élargissons progressivement nos cibles et ne nous interdisons plus d’assurer potentiellement des commerçants (boutiques) ou les professions proches de l'art, de la fabrication d'objets, etc. Si les professions émergentes, autour de la 'tech' restent notre cœur de métier, nous réfléchissons également à couvrir des professions réglementées au-delà de celles que nous assurons déjà (agences de voyage, métiers de la sécurité, etc) », poursuit le responsable d'Hiscox.
L'assureur travaille également à la conception de nouvelles offres et devrait proposer dans les prochains jours une nouvelle offre multirisque professionnelle à destination des petites entreprises et une option cyber à son offre de RC Professionnelle. « Pour nous permettre d’accélérer encore sur notre activité directe, nous ne nous interdisons pas d’envisager des acquisitions de compétences. Nous regardons plutôt des technologies ou approches hors secteur assurance », conclut Benjamin Barès.
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