Le tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône a débouté l’inspection du travail qui avait assigné la Macif en justice concernant sa politique de télétravail.
La Macif « prend acte avec satisfaction » de la décision rendue le 13 avril par le tribunal judiciaire de Châlon-sur-Saône en référé. Le groupe mutualiste avait été assigné en justice par l’inspection du travail, pour non-respect du protocole sanitaire dans une agence bourguignonne. Dans sa décision, le tribunal a considéré que les points d’accueil physique sont considérés comme une activité essentielle et que cette mission ne permet pas de placer les conseillers en télétravail.
La Macif assure dans un communiqué avoir été « extrêmement vigilante quant à la bonne application des consignes sanitaires au sein de ses points d’accueil physiques dont l’activité n’est pas télétravaillable ». Par ailleurs, le groupe mutualiste a placé en télétravail 80% de ses 9.000 collaborateurs en dehors de la mission d’accueil physique des clients.
« La Macif s’est pleinement mobilisée depuis le début de la pandémie afin de protéger collaborateurs et sociétaires tout en assurant la continuité de notre activité, qualifiée d’essentielle, dans nos points d'accueil. Nous nous réjouissons aujourd’hui que cette décision du Tribunal de justice de Chalon-sur-Saône le reconnaisse. Je tiens à remercier les 9 000 salariés de l’entreprise qui font preuve d’un engagement sans faille depuis plus d’un an et les 1 000 nouveaux collaborateurs recrutés pendant la pandémie », déclare Nicolas Llorens, DRH de la Macif, cité dans le communiqué.
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