Absentéisme : Allianz France renforce le contrôle des arrêts de travail

Allianz France lance un projet pilote de contrôle d’arrêts de travail à destination des entreprises. Le but du service est de vérifier que les arrêts sont médicalement justifiés et d'accompagner les entreprises dans la maîtrise de leur sinistralité.

Allianz France s’apprête à lancer un service pilote de contrôle d’arrêts de travail. Le but est d’aider les entreprises à organiser des contre-visites médicales lorsque les salariés sont en arrêt de travail. Dans un souci de transparence, les entreprises s’engagent à communiquer auprès de tous leurs salariés sur la mise en place du dispositif et l’éventualité de faire l’objet d’une contre-visite. Le contrôle est déclenché par l’entreprise selon une règle objective et partagée en interne. A l’issue de l’examen médical, le médecin mandaté rédige ses conclusions, informe le salarié et envoie un rapport administratif (sans données médicales) à l’entreprise. A la lecture des conclusions, l’entreprise reste seule juge de la suspension éventuelle du versement des indemnités.

Allianz France a choisi de lancer cette expérimentation parallèlement avec deux prestataires différents. Dans cette phase de test, les entreprises bénéficieront d’un nombre de contrôles adaptés à leur effectif assuré. « Ce pilote va nous permettre de déterminer si l'on peut proposer ce service en inclusion dans le cadre du contrat de prévoyance collective, et de définir le nombre de contre-visites que nous pouvons offrir sans surcoût pour l’entreprise », indique Ludovic Cohen, leader de l'ecosystème Ma Santé chez Allianz France.

Par ailleurs, Allianz propose plusieurs services comme la prévention de maladies cardio-vasculaires, la prévention de risques psycho-sociaux, l’assistance ou l’aide au retour à l’emploi. « Le service de retour à l’emploi ne génère pas de coût supplémentaire pour l’entreprise, puisqu’il réduit la durée d’indemnisation. C’est donc un service auto-payé », pointe Ludovic Cohen.

« L’absentéisme est le domaine dans lequel il y a un retour sur investissement le plus facile à obtenir. En santé, en revanche, l’impact de certains services de prévention sur la consommation de soins est moins évident », conclut Ludovic Cohen.