AcommeAssure : Quand les machines remplacent le courtier
Fort des 9000 contrats signés depuis son lancement en février 2011, AcommeAssure, le courtier comparateur, se lance aujourd’hui dans la commercialisation de complémentaires santé.
Référencement naturel et lexique grand public obligent, on parle chez le courtier de « comparateur mutuelles santé » même s’il travaille pour l’instant en exclusivité avec April et Alptis en sus d’Identités Mutuelle. Les entreprises, selon Arnaud Giraudon, doivent répondre à un cahier des charges très précis.
Sur Internet, la santé représente le second marché après l’auto. Les souscripteurs chez AcommeAssure sont en majorité des femmes et plutôt des personnes isolées puisque souscrivant pour un seul bénéficiaire. Une majorité d’entre eux est constituée de jeunes actifs et chômeurs.
Sur la souscription en ligne, 49% des clients interrogés par AcommeAssure, disent comparer avant de souscrire alors qu’ils sont 44% à trouver la comparaison ardue. C’est de ce principe qu’est parti le courtier pour monter sa plateforme téléphonique en Bretagne : « Les clients ont un conseiller dédié, et toujours le même. » Et lorsqu’on lui parle de plateformes à l’étranger, Arnaud Giraudon rappelle : « Notre plateforme est plus chère qu’en Tunisie mais moins chère qu’un réseau d’agents puisqu’il n’y a pas de frais de gestion. » Une vingtaine de conseillers travaillent aujourd’hui autour des dossiers des clients. Pas peu fier, le créateur du site renchérit : « le système fonctionne avec 20 agents mais il peut tout aussi bien fonctionner s’ils étaient 200. »
Il se défend aussi d’avoir créé un comparateur classique : « Un comparateur de base vit du fait que le prospect cherche la mise en relation, » et met en avant la spécificité informatique du site créé par les trois fondateurs de Fortunéo : « On est venus automatiser le travail des courtiers. On mise pas mal sur l’informatique. » Et lorsqu’on lui demande s’il ne se retrouve pas dans les grandes lignes de Santiane, qui a préféré le soleil niçois à la pluie bretonne, il préfère rappeler que les deux courtiers comparateurs ne jouent pas dans la même catégorie : « Ils n’ont pas de conseiller dédié. Ils font des formulaires courts et accrochent plus de clients, c’est un bon coup marketing. Avoir un site c’est une chose, la relation client en est une autre, nous avons créé un système informatique qui l’optimise. »
A la suite de cet article, Santiane a souhaité réagir : « Ceci est entièrement faux, nous avons 110 conseillers commerciaux et plus de 20 personnes au SAV, tous basés à Nice. »À voir aussi
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