Addictions chez les jeunes : Les comportements à risque en hausse

jeudi 16 juin 2022
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D'après le nouveau baromètre Ipsos/Macif, la consommation d'alcool, d'écran et de drogues ainsi que les comportements à risque augmentent chez les jeunes (16-30 ans). Leur croissance post-covid ne semble donc pas s'être arrêtée malgré le « retour à la normale ».

La deuxième édition du baromètre des addictions chez les jeunes de 16 à 30 ans réalisé par l'institut Ipsos pour Macif révèle quatre tendances marquantes. Tout d'abord, les situations pendant lesquelles les jeunes perdent le contrôle, après avoir consommé des substances (drogues, alcool, tabac) ou après avoir passé trop de temps devant un écran interactif, augmentent. En effet, 57% des jeunes ont perdu le contrôle dans les douze derniers mois après avoir consommé de l'alcool (+5%). Pour 72% d'entre eux, c'était en utilisant des écrans interactifs. La notion du temps s'efface et ils développent des troubles du sommeil.

La perception du risque causé par les écrans reste d'ailleurs minimisée. Le risque lié au temps passé devant des écrans interactifs est évalué en moyenne à 5,2 /10 contre 6,5 pour l'alcool (-0,3) et 7,0 pour le tabac (en baisse).

Une multiplication des comportements à risques

En outre, de plus en plus de jeunes déclarent avoir été exposés à des situations négatives du fait de consommations excessives de drogues, d'alcool ou d'écran. 56% (+7 points depuis 2021) des consommateurs disent avoir ressenti des émotions plus négatives après avoir consommé. 29% (+8 points) disent avoir rencontré des difficultés financières après avoir consommé. Enfin 20% des consommateurs (+ 6 points) ont eu un accident de la circulation après avoir consommé.

Les jeunes multiplient également les comportements à risque dans leurs déplacements après avoir consommé. 42% des jeunes ont déjà été passagers d'un conducteur sous l'emprise de drogues ou d'alcool. 34% sont déjà rentrés chez eux en voiture en tant que conducteur après avoir consommé.

Enfin alors que 80% des jeunes ont été soumis à des messages de prévention, ils sont 52% à considérer que les assureurs sont légitimes à les porter. Soit autant que les influenceurs, mais biens moins que les professeurs (72%).

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