Quatre mois après la naissance d’Aésio Mutuelle, l’entreprise a mis en place son comité social et économique (CSE), qui a négocié un premier accord NAO en juin.
Fin 2020, Aésio Mutuelle a signé une série d’accords pour sceller le statut social unifié des salariés. En avril 2021, les salariés ont élu leurs représentants du personnel. Le comité social et économique a été mis en place, avec 32% de représentativité pour la CGT, 30% pour la CFDT, 19% pour FO, 11% pour l’UNSA et 11% pour la CFE-CGC. La mutuelle a signé 14 accords en 6 mois, « signe d’une bonne vitalité du dialogue social », selon Eric Gex-Collet, DRH d’Aésio Mutuelle.
Accord NAO signé par 4 OS
La première négociation entre la direction et les syndicats a porté sur la négociation annuelle obligatoire (NAO). Un accord a été signé par 4 des 5 organisations représentatives, à l’exception de la CFE-CGC. Il prévoit une augmentation collective de 150 euros bruts par an pour tous les collaborateurs. L’indemnité journalière de télétravail passe de 2 euros à 2,50 euros par journée de télétravail. Aésio Mutuelle a également mis en place un forfait mobilité de 150 euros par salarié et par an pour les collaborateurs qui utilisent des moyens de transport alternatifs (covoiturage, vélo, trottinette). L'entreprise versera également une prime Macron de 250 euros en septembre, pour tous les salariés dont la rémunération annuelle brute est inférieure à 40.000 euros. 2.800 salariés sur les 3.500 de la mutuelle vont bénéficier de cette prime.
Accord sur l'intéressement et la participation
Aésio Mutuelle a également conclu fin juin un accord sur l’intéressement et la participation des salariés au résultat. L'accord entrera en vigueur sur le résultat de l'année 2021. Pour pouvoir bénéficier de l’intéressement, l’accord prévoit différentes conditions : Il faudra que le résultat comptable de la mutuelle soit meilleur que le résultat prévisionnel. Ensuite, l’entreprise calculera l’intéressement au regard de trois critères. Le niveau de satisfaction des adhérents de la mutuelle qui doit être supérieur à 80%. Le deuxième critère concerne les frais de déplacement qui doivent être en baisse. Et le troisième indicateur est relatif au taux d’absentéisme de l’entreprise, qui ne doit pas dépasser 5%.
Ces différentes conditions ne sont pas cumulatives et chacun des critères est pondéré (50% sur la satisfaction client, 30% sur les frais de déplacement et 20% sur le taux d’absentéisme).
Une charte sur le télétravail
L’entreprise n’a pas encore ouvert de négociations sur le télétravail, mais elle s’est dotée d’une charte, qui entrera en vigueur en septembre prochain. En discussion avec leur manager, les salariés peuvent choisir entre un, deux ou trois jours de télétravail par semaine ou bien un forfait de 12 jours de télétravail par mois. 2.800 salariés sont éligibles au télétravail et 2.000 en ont déjà fait la demande, avec une moyenne d’entre deux et trois jours par semaine.
Membres d’Aéma Groupe, Macif et Aésio partagent des travaux sur le plan des ressources humaines, mais les deux entreprises n’envisagent pas une harmonisation du statut social de leurs salariés. Un des premiers chantiers sur lesquels la DRH d'Aéma groupe va se pencher à la rentrée est celui de la mobilité interne, afin d’organiser des passerelles entre les deux maisons.
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