L’ensemble des syndicats représentatifs d’Aésio Mutuelle a signé l’accord d’entreprise qui définit les contours du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). La mutuelle d’Aéma Groupe s’apprête à supprimer 274 postes.
Après sept mois de négociations, la direction d’Aésio et les syndicats sont arrivés à un accord sur l'impact social de leur plan de transformation. Le texte a été signé par les 5 organisations syndicales représentatives de l'entreprise (CGT, CFDT, FO, Unsa et CFE-CGC). La mutuelle a prévu de déclencher un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et un plan de départ volontaire (PDV) qui s’inscrivent dans son projet de transformation « Élan 2025 ».
Aésio Mutuelle a accumulé 130M d'euros de pertes sur les 3 derniers exercices. Pour redresser ses comptes et relancer une dynamique de « croissance rentable », l'entreprise a prévu de réduire de 25% ses frais d’exploitation d’ici 2025. Concrètement, la mutuelle va réduire ses implantations géographiques et passer de 44 à 12 sites administratifs.
274 suppressions de postes
Le PSE traduit cette ambition sur un plan social. L'accord prévoit 274 suppressions de postes, contre 387 envisagées au départ des négociations. Cette baisse s’explique par le départ naturel d’une centaine de salariés dont le poste était concerné par une suppression.
Le texte intègre également 431 mobilités géographiques et 19 mobilités fonctionnelles. Dans le cadre de ces évolutions, un dispositif de télétravail élargi est prévu pour les collaborateurs concernés par une mobilité géographique. En ce qui concerne la réduction de son réseau d'agences, Aésio affirme que la réflexion est en cours.
La mutuelle qui emploie 3.191 salariés va déclencher un plan de départ volontaire (PDV) début 2024 et le PSE en septembre prochain. Le nombre total de licenciements dépendra donc de l’appétence des collaborateurs pour ce plan de départ.
Interrogé par News Assurances Pro, Olivier Brenza a déclaré : « J’éprouve un sentiment de satisfaction car nous avons trouvé une issue positive après de longs mois de discussion et de travail. Et à la fois un sentiment de responsabilité partagée entre la direction, la gouvernance politique et le corps social de l’entreprise. Nous sommes déterminés et confiants sur ce plan qui doit nous conduire au redressement attendu et nécessaire de notre entreprise ».
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