Allianz essaie désormais d'éviter d'investir dans des obligations d'Etats, car soit elles sont sûres et rapportent trop peu, soit elles sont trop risquées, a expliqué le PDG du premier assureur européen, Michael Diekmann, au journal allemand Handelsblatt.
« Nous essayons, dans nos nouveaux investissements, d'éviter les obligations d'Etat, » a déclaré M. Diekmann, dans un entretien au quotidien économique.
« Dans les obligations allemandes, je préfère ne pas investir, car leur rendement est inférieur au taux de l'inflation. Dans les autres pays, il y a la question du risque, » a-t-il ajouté.
En conséquence, les investissements sont plus tournés vers les pays émergents, les obligations d'entreprises ou encore dans les infrastructures et l'immobilier, poursuit Michael Diekmann, dont le groupe a particulièrement souffert de son exposition à la dette grecque.
La restructuration de la dette privée d'Athènes, intervenue cet hiver, « a entraîné un changement fondamental dans l'évaluation des risques (...) : le prix que l'on paie pour l'incertitude, devient très très élevé, » souligne le patron d'Allianz.
BERLIN, 28 septembre 2012 (AFP)
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