Assurance cyber : Miris obtient son agrément du régulateur belge
Créée à l’initiative de 12 industriels européens pour faire face au manque de capacités en assurance cyber, Miris vient d’obtenir son agrément de la part du régulateur belge. La mutuelle d’assurance détenue par ses membres pourra donc débuter la souscription dès le 1er janvier 2023.
Initiée il y a plusieurs mois par 12 grands groupes industriels européens afin de leur fournir des capacités supplémentaires en assurance cyber, "Miris" (Mutual insurance and reinsurance for information systems) sera comme prévu pleinement opérationnelle au 1er janvier 2023. La mutuelle d’assurance détenue par ses membres vient en effet d’obtenir son agrément du régulateur belge pour débuter la souscription.
Domiciliée à Bruxelles, la structure a vocation à couvrir les activités cyber de ses entreprises adhérentes dans le monde entier au travers de polices émises en Europe. « Au cours des deux premières années de fonctionnement, Miris allouera jusqu'à 25M d'euros de capacité à chaque membre. Miris fonctionnera en coassurance avec le marché de l'assurance, avec le wording et la tarification du marché. Le point d’attache minimum pour Miris sera de 10M d'euros, explique la mutuelle sur son site internet. En fonction des performances de souscription de Miris, la capacité accordée devrait passer à 30M d'euros au cours de la troisième année ».
Une quarantaine de candidats
Destinée à fournir des capacités cyber indépendamment des fluctuations de marché, la structure n’a pas vocation à être réassurée. « Cependant, Miris est libre d'acheter de la réassurance si des opportunités favorables se présentent », précise-t-elle ensuite. Mutuelle dite « capitalisée » (adhésion acquise après versement d’une "contribution annuelle" et non d’une prime), Miris se compose de groupes industriels de premier plan dont l’Allemand BASF, le Belge Solvay ou encore des Français Airbus, Michelin, ou Veolia Environnement.
La mutuelle est actuellement en discussion avec une quarantaine d'autres entreprises candidates pour une adhésion, a indiqué il y a quelques jours son COO , Mark Pollard, à nos confrères de Reuters. « Les membres potentiels doivent passer par un processus de sélection à la fois pour leur solidité financière et leur capacité de gestion des cyber-risques », conclut Miris sur sa plateforme.
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