Après avoir conclu un accord pour récupérer l'ensemble de ses activités en Asie, l'assureur Axa veut faire de ce continent un nouveau pilier de son développement.
Interrogé mercredi par La Tribune, le PDG du groupe Axa, Henri de Castries, a confirmé que l'Asie présentait « de très bonnes perspectives de développement » pour les secteurs assurance et gestion d'actifs de la compagnie. Après qu'Axa ait finalisé un accord de rachat de la totalité des ses activités asiatiques, son dirigeant souhaite faire de ce continent « un troisième pilier » de l'évolution de l'enseigne, après la France, et l'international (Europe et États-Unis).
Des ambitions mesurées
Henri de Castries précise dans les colonnes du quotidien économique, que la récupération de la totalité des activités d'Asie du sud-est permettra « d'augmenter sensiblement la part de des nos profits sur les émergents, de simplifier notre gouvernance en Asie et de bénéficier de synergies, notamment avec l'assurance dommage ». Toutefois, l'homme reste modéré et ajoute qu'Axa reste de taille inférieure à des acteurs comme AIA ou Prudential en Asie.
Un recentrage des activités dans les pays développés
Selon Henri de Castries, « les affaires en Asie sont en moyenne deux fois plus profitables que dans le reste du monde ». L'homme précise que le poids des affaires asiatiques dans le groupe allait continuer à croitre, améliorant par exemple le secteur assurance dommage encore faible.
Mais le PDG du groupe Axa ne délaisse pas pour autant les activités dans les pays développés. Il constate que la croissance est moindre, et souhaite simplement se séparer « de certains activités dont nous jugeons les perspectives de croissance et de marge peu optimales comme en Australie ou en Grande Bretagne ».
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