En marge du 6eme forum Assurland sur l'assurance et Internet, Stanislas di Vittorio, fondateur du site, est resté flou sur la part de capital placé sur les marchés et sur la date d'introduction réelle. « Nous attendrons de boucler nos comptes avant de mener l'opération » a-t-il précisé. Les banques chargées de mener à bien le projet n'ont pas été dévoilées.
Parallèlement, Jean-Claude Seys, fondateur du groupe Covéa et invité d'honneur de la manifestation, a présenté l'introduction en bourse du comparateur comme une étape à franchir. « Ce n'est pas notre métier. Nous avons réalisé une opération capitalistique. Nous préférons être minoritaire dans le capital d'un Assurland international que majoritaire d'un Assurland 'Français' ».
Stanislas di Vittorio s'est pour sa part contenter d'un « on verra, peut-être » qui laisse tout de même entendre que l'idée n'est pas complètement folle.
Développement et marque blanche
D'autant que parallèlement, le comparateur vient de montrer sa capacité à s'ouvrir vers une autre forme de marché, en réalisant des comparateurs en marque blanche. La création, pour le groupe TF1 d'un comparateur, montre un savoir-faire reconnu pour ce type de réalisation. Un moyen de développement que Stanislas di Vittorio juge « possible ». D'autant que la mise en place est rapide, en seulement quelques mois.
La possibilité d'équiper, en France et sur d'autres marchés, des sociétés n'ayant que très peu de connaissances en matière d'assurance mais qui lorgnent sur ce moyen de monétiser leurs fortes audiences pourrait permettre au comparateur de franchir un nouveau palier.
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