Autorégulation : Planète CSCA, l’Apic et le GCAB créent une association professionnelle
Dans le cadre de la mise en place de la réforme du courtage au 1er avril 2022, Planète CSCA, l’Apic et le GCAB s’associent pour créer une association professionnelle commune dédiée à l’autorégulation.
Alors que les décrets d’application de la loi sur la réforme du courtage sont toujours attendus Planète CSCA, l’Apic et le GCAB annoncent la création d’une association professionnelle dédiée à l’autorégulation. Pour attirer les 40.000 intermédiaires du marché concerné par cette réforme, cette structure commune qui mutualise les moyens des trois organisations a quatre objectifs :
- Couvrir toutes les familles concernées par la nouvelle réglementation et proposer une association qui fédère l’ensemble du courtage, - Atteindre une taille critique pour optimiser les coûts, bénéficier d’économies d’échelle et proposer ainsi une cotisation d’adhésion la plus basse possible, - Maximiser le professionnalisme dans les sujets traités par la future association, en la dotant de moyens suffisants pour son bon fonctionnement. - Simplifier et fluidifier au maximum cette nouvelle démarche règlementaire des intermédiaires concernés.
Dans l’attente de l’obtention de l’agrément de l’ACPR, « la gouvernance de cette association professionnelle est en cours d’élaboration », peut-on lire dans un communiqué. « Ses fondateurs sont mobilisés pour la doter des ressources nécessaires afin d’assurer la qualité de ses prestations, garantir son impartialité totale et son absence de lien direct avec une activité commerciale et prévenir ainsi tout conflit d’intérêts dans sa gestion », expliquent ensuite les trois organisations professionnelles.
« Nous avons souhaité nous associer à l’Apic et au GCAB, avec lesquels nous partageons une vision commune des objectifs à atteindre et un ADN commun dans l’accompagnement professionnel de tous ceux qui en auront besoin », explique Bertrand de Surmont, président de Planète CSCA. « Nous sommes très satisfaits de la création de cette association aux côtés de Planète CSCA et du GCAB. Nous faisons ainsi de cette obligation légale une force qui va nous permettre d’accroitre notre représentativité sur le marché et de peser davantage auprès des services publics, des autorités de régulation et de l’ensemble de notre environnement », déclare pour sa part Bruno Rouleau, président de l’Apic. « Créer une association en commun est un moyen de représenter au mieux nos adhérents dans la mise en œuvre de cette réforme. C'est aussi une occasion de représenter les spécificités des entreprises de la tech dans cette réforme qui les concernera directement », conclut Julien Fillaud, président du GCAB.
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