Axa France : 660.000 euros par an pour corriger les écarts de salaire

Axa France a signé un nouvel accord mixité diversité qui prévoit un budget de 660.000 euros par an pour corriger les écarts de salaire injustifiés entre les hommes et les femmes.

En 2019 et 2020, l'écart de salaire entre les hommes et les femmes était de 2,4% chez Axa France. L'assureur a décidé d'augmenter l’enveloppe consacrée à la correction des écarts injustifiés de rémunération des femmes par rapport aux hommes. Pour la période 2021-2023, l’assureur français a prévu d’investir deux millions d’euros, soit 660.000 euros par an. Net de charges patronales, le budget s’élève à 1,2 million d’euros sur trois ans. Ce budget est totalement indépendant des augmentation générales ou individuelles.

Entre 2006 et 2020, Axa France a investi 9,3 millions d’euros dans le rattrapage salarial des femmes. Le groupe affirme que 1.485 femmes ont été concernées pour 2.812 mesures. 47% de ces femmes ont bénéficié de plus d’une mesure. L’augmentation moyenne s’élève à 4,7%, pour un montant moyen de 2.017 euros.

Nouvel accord mixité diversité

Les corrections d’écarts de salaire font partie de l’accord mixité diversité signé récemment par Axa France. Parmi les autres points de l’accord, l’assureur s’est fixé comme objectif d’atteindre entre 25 et 30% de femmes parmi les directeurs des ventes, inspecteurs managers commerciaux et animateurs commerciaux du réseau Axa Épargne et Protection. Aujourd'hui, elles ne représentent que 22% des effectifs.

Le groupe a également prévu d’augmenter la part des femmes dans les postes de direction et d’atteindre 45% de femmes directrices d’ici fin 2023. Fin 2020, Axa France comptait 42% de femmes parmi les dirigeants, contre 39% fin 2018 et 18% en 2006.

Par ailleurs, l’accord prévoit un chapitre sur la mobilité professionnelle. Axa France s’engage à proposer à ses salariées des postes dans un environnement géographique proche de leur domicile, dès que cela est possible, et particulièrement envers les femmes seniors.

Concernant la prévention des agissements sexistes et autres agressions sexuelles, le groupe s’engage à transmettre aux partenaires sociaux et notamment au référent harcèlement du comité social et économique (CSE), le suivi des dossiers. Toutes les personnes participant au recrutement seront également formées à la non-discrimination.