Captives / UK : La chancelière Reeves relance le projet de consultation

La Chancelière de l’échiquier britannique Rachel Reeves a indiqué vouloir faire avancer la consultation tant attendue sur les captives de (ré)assurance dans le pays. Le Royaume-Uni veut notamment s’inspirer du modèle français en la matière.

Dans son discours dit de "Mansion House" prononcé hier devant les principaux acteurs économiques de la City, la Chancelière de l’échiquier britannique* a relancé le projet de consultation sur les captives de (ré)assurance enterré lors du dernier budget. Lancé l’an dernier par l’exécutif, il visait à plancher sur une nouvelle règlementation facilitant l’établissement de captives dans le pays en s’inspirant notamment du modèle français.

Dans sa déclaration annuelle de politique budgétaire Rachel Reeves a indiqué vouloir « dynamise le secteur des services financiers pour stimuler la croissance britannique ». À ce titre, elle précise que « le gouvernement mène également des consultations sur l'introduction d'un nouveau cadre pour les compagnies d'assurance captives basées au Royaume-Uni afin de faire du marché britannique de l'assurance une plate-forme plus attractive pour les entreprises à la recherche de solutions de risque efficaces ».

Le London Market Group applaudit

Dans un communiqué, le London Market Group (LMG) s’est félicité des déclarations de la chancelière. Caroline Wagstaff, la patronne de LMG déclare dans un communiqué que « si Londres veut conserver sa position de centre mondial du transfert de risques, elle doit être en mesure d'offrir une boîte à outils complète. Les captives constituent une part de plus en plus importante de cette boîte à outils ».

Et la CEO de l’organisme représentatif de l’ensemble des acteurs du marché de l’assurance londonien de conclure. « Il est essentiel que le gouvernement entende directement les propriétaires, gestionnaires, courtiers et assureurs de sociétés captives du Royaume-Uni, ainsi que les entreprises qui n'ont peut-être jamais envisagé de créer une société captive auparavant, sur ce dont ils ont besoin pour faire prospérer le marché britannique ».

*l’équivalent de la ministre du budget