Le coût des catastrophes naturelles et désastres s'est inscrit en nette baisse au premier semestre, a annoncé jeudi le réassureur suisse Swiss Re, qui estime les pertes économiques à 44 milliards de dollars (37,4 milliards d'euros) contre 117 milliards sur la première moitié de l'année 2016.
Ce chiffre se situe également bien en dessous de la moyenne sur les dix dernières années, qui se monte à 120 milliards de dollars pour le premier semestre, a pointé le groupe suisse dans un communiqué. Sur ces 44 milliards, 23 milliards de dégâts étaient couverts par les compagnies d'assurances, a chiffré Swiss Re qui procède tous les six mois à un bilan.
Les plus fortes pertes ont été engendrées par la série d'orages aux États-Unis entre février et mai, en particulier la tempête de 4 jours accompagnée de grêle qui s'est abattue sur le Colorado, qui a engendré à elle seule 2,2 milliards de dollars de dégâts, dont 1,9 milliard pris en charge par les assureurs. Hors des États-Unis, le cyclone Debbie qui avait touché l'Australie fin mars, est le second événement le plus coûteux, avec 1,3 milliard de dégâts couverts par les assurances.
Sur le premier semestre, les catastrophes naturelles ont représenté 41 milliards de dollars de pertes économiques, tandis que les dégâts engendrés par l'homme, tels que les incendies ou les accidents industriels, se sont eux élevés à 3 milliards, a détaillé Swiss Re. Quelque 4.400 personnes ont perdu la vie ou ont disparu dans ces catastrophes et désastres, contre 4.800 un an plus tôt, a indiqué Swiss Re.
Le nombre de victimes est toutefois susceptible d'augmenter lorsque les décès liés à la canicule en Europe durant le mois de juin seront intégrés à ces premières estimations.
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