Après un premier semestre marqué par un net recul du coût des catastrophes naturelles au niveau mondial, la seconde partie de l’année s’est révélée particulièrement sinistrée.
Le 17 août dernier, Swiss Re publiait son traditionnel bilan semestriel du coût des catastrophes naturelles dans le monde. Le réassureur suisse annonçait alors un net recul des pertes économiques à 44 milliards de dollars (37,4 milliards d’euros), contre 117 milliards de dollars à la même période en 2016. Sur ces 44 milliards, 23 milliards de dégâts étaient couverts par les compagnies d’assurances.
Durant les six premiers mois de l’année, es plus fortes pertes ont été engendrées par la série d’orages aux États-Unis entre février et mai, en particulier la tempête de 4 jours accompagnée de grêle qui s’est abattue sur le Colorado, qui a engendré à elle seule 2,2 milliards de dollars de dégâts, dont 1,9 milliard pris en charge par les assureurs. Hors des États-Unis, le cyclone Debbie qui avait touché l’Australie fin mars, est le second événement le plus coûteux, avec 1,3 milliard de dégâts couverts par les assurances.
Une paille par rapport aux événements qui frapperont, les Caraïbes, les Etats-Unis et le Mexique deux semaines après la publication du bilan de Swiss Re. La série commence avec Harvey, ouragan de catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson. Il frappe de plein fouet le Texas. Il est suivi d’Irma, classé en catégorie 5, et qualifié de plus puissant jamais mesuré. Il détruit la Barbade, Saint-Barthélémy, Saint-Martin, Anguilla, les îles Vierges, une partie de Cuba et termine sa course en Floride. Enfin, Maria, lui aussi classé en catégorie 5, s’abat violemment sur la Dominique, les îles Vierges, Porto-Rico, avant, également de s’essouffler dans le Golfe du Mexique.
Deux semaines plus tard, le Mexique est, lui, victime du plus puissant séisme de son histoire mesuré 7,1 sur l’échelle de Richter. Une nouvelle secousse quatre jours plus tard, le 23 septembre, d’une magnitude de 6,1 touchera également le pays.
Fin octobre, le réassureur helvétique Swiss Re estime les pertes assurées pour les ouragans Harvey, Irma et Maria ainsi que pour les tremblements de terre au Mexique à environ 95 milliards de dollars (80 milliards d’euros). Un chiffre qui fait consensus et qui ajouté à celui du 1er semestre ferait de l’année 2017 la plus coûteuse de l’histoire pour l’assurance sur le front climatique.
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