Leur naissance remonte à 2015 à peu près. Après une émancipation douloureuse au sein de l’entreprise, les voilà (r)adossés progressivement à la DSI. Comment peuvent-ils acquérir leur pérennité dans un environnement où régnait sans partage la DSI ?
Cet article tombe au moment où la CDO, même si elle ne porte pas expressément le titre ne l’était pas moins, quitte le groupe AXA. Elle aura été, comme l’indique Thomas Buberl dans un communiqué, directeur général d’AXA dans un communiqué qui revient sur quelques réalités d’une fonction nouvelle dans l’entreprise : « Amélie a été une formidable ambassadrice de notre marque, une dirigeante engagée au service de notre transformation digitale et une militante infatigable de l’amélioration de l’expérience client. Je tiens à la remercier chaleureusement pour tout ce qu’elle a accompli avec ses équipes et je lui souhaite de nombreux succès dans ses futurs projets professionnels. »
Ou l’on se rend compte qu’elle s’implique pleinement dans la transformation digitale de l’entreprise, une fonction longtemps réservée aux directeurs de système d’information (DSI). En clair, ils interviennent sur un périmètre considéré comme réservé à une fonction particulière. Une telle nomination a suscité des gorges chaudes dans l’environnement professionnels et surtout dans l’assurance et la banque, deux métiers où les données constituent la matière première. Fort de cette réalité, la réglementation RGPD institutionnalise d’ailleurs cette fonction au sein de l’entreprise.
Retour dans le giron de la DSI ?
Mais au fait, comment cohabitent le CDO et le DSI dans l’entreprise ? Pour Olivier Arroua, associé Selenis, les Chief Digital Officer (CDO) à « l’épreuve du terrain rencontrent beaucoup de difficultés à répondre aux attentes des entreprises et se heurtent à des structures différentes. Résultat de cette réalité, ils se rapprochent des directions des systèmes d’information loin desquelles ils constituaient une structure à part. Sur le terrain, la pratique aura montré qu’ils ne pourraient pas aller loin sans la puissante DSI. »
Là où les DSI faisaient la pluie et le beau temps à l’heure des infocentres et leur édition régalienne, le CDO doit se contenter encore d’acquérir ses lettres de noblesse dans l’entreprise. Leur fonction étant considérée (à tort ou à raison) comme limitée par leur mandat court, le temps de la digitalisation, se montrent fragiles à côté des DSI, férus de culture digitale et de l’antériorité de leur présence. La pérennité des CDO viendrait de leur capacité à composer avec l’existant, en l’occurrence, la DSI, comme a su le faire la technologie web avec celles du passé.
E.M.
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