Cession Axa APH : "d'autres solutions sont peut-être possibles" annonce Henri de Castries
Le PDG de l'assureur français AXA Henri de Castries ne se résigne pas au statu quo sur le dossier de cession des activités australienne et néo-zélandaises de sa filiale asiatique AXA APH, qui vient d'être retoqué par les autorités australienne de la Concurrence.
"Avant d'évoquer un statu quo, d'autres solutions sont peut-être possibles", affirme M. de Castries, dans une interview publiée lundi dans les Echos. M. de Castries ne précise pas quelles pourraient être ces solutions alternatives. Mais il concède que son groupe doit désormais intégrer "une décision politique claire des autorités australiennes de ne pas laisser les banques occuper une position dominante dans la gestion de l'épargne".
Pour le PDG du groupe français, ce revers "ne va pas affecter le développement " de l'activité d'AXA dans la région. Au premier semestre, rappelle-t-il, "nous avons enregistré une croissance de 40% en Asie du Sud-Est".
En dépit de l'échec de la restructuration des activités du groupe en Asie-Pacifique, AXA compte toujours accroître sa présence dans les marchés émergents. Ses ambitions ne se limitent pas à l'Asie, note M. de Castries, qui cite aussi la Turquie, la Russie, l'Europe de l'Est, le bassin méditerranéen et l'Amérique latine parmi les marchés prometteurs pour son groupe.
Paris, 20 septembre 2010 (AFP)
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